Cette influenceuse n’aurait pas dû poser nue contre un arbre sacré à Bali

Si vous allez à Bali, évitez de poser dans le plus simple appareil dans certains endroits.

par
AFP
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Une Russe qui avait posé nue devant un arbre considéré comme sacré à Bali pour une photo ayant circulé sur internet a été expulsée de cette île indonésienne, a annoncé lundi un responsable local, la population hindouiste étant choquée par le comportement des touristes ne respectant pas sa culture.

Nue devant un arbre de 700 ans

La femme de 40 ans, identifiée comme étant Louiza Kosykh, a quitté Denpasar à Bali dimanche soir à bord d’un avion à destination de Moscou, quelques jours après avoir été appréhendée par les services de l’immigration, a déclaré à l’AFP Nengah Sukadana, le responsable de l’agence des droits légaux et humains de l’île. Elle a été appréhendée mercredi après que la photo la montrant nue devant un vénérable banian de 700 ans fut devenue virale sur les réseaux sociaux, ce qui a provoqué la colère des hindous majoritaires à Bali qui considèrent cet arbre comme sacré.

Elle a affirmé que la photo avait été prise il y a quelques années et qu’elle ne savait pas que l’arbre était considéré comme sacré. La Russe, qui affirme travailler dans les investissements dans les biens immobiliers, est arrivée à Bali en janvier munie d’un visa de séjour valable jusqu’en décembre 2024.

Ce qui n’est pas permis à Bali

Il y a deux semaines, un touriste russe avait été expulsé de cette île après avoir diffusé une photo le montrant à moitié nu sur une montagne sacrée pour la population. Les autorités de Bali ont décidé de réprimer les violations de la loi par les touristes après une série d’incidents dus au manque de respect vis-à-vis de la culture majoritairement hindouiste de l’île.

Le département indonésien de l’immigration a demandé au gouvernement local de mettre au point un guide destiné aux touristes souhaitant s’y rendre. «Tous les touristes ne savent pas ce qui est permis et pas permis à Bali. En conséquence, nous demandons aux habitants (de l’île) d’observer leur environnement pour empêcher la répétition de ces incidents», a dit dimanche Anggiat Napitupulu, un responsable de l’agence locale des droits légaux et humains.

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