Cette mannequin explique pourquoi ce n’est pas si facile d’être belle

Le nom d’Emily Adonna ne vous dit peut-être rien, mais elle est une mannequin aux quelque 35.000 abonnés sur TikTok. Celle-ci a d’ailleurs publié une vidéo dans laquelle elle explique que ce n’est pas tous les jours un privilège d’être belle, détaillant tous les problèmes qu’elle rencontrait à cause de cela.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 3 min.

Et si le fait d’être beau n’était pas aussi facile et avantageux que l’on pourrait le croire. C’est en tout cas ce qu’estime Emily Adonna, qui est une mannequin doublée d’une femme d’affaires. Celle-ci explique que la beauté n’est pas le privilège qu’on croit qu’elle est, et qu’elle a carrément de nombreux inconvénients. «Je n’ai jamais eu un emploi où je n’ai pas été harcelée. Plus globalement, je me suis quasi tout le temps retrouvée à être harcelée, quelle que soit la situation sociale», déplore-t-elle.

Si elle ne nie pas qu’il y a des avantages au fait d’être belle, elle reste convaincue que ça l’a souvent mise dans des situations inconfortables: «Les gens n’ont pas l’habitude de prendre «non» pour une réponse avec moi, car ils me prennent pour une chose à posséder. Les gens ne me demandent pas avant de me toucher en public, je me fais régulièrement attraper. Un jour, on m’a refusé une opportunité commerciale car j’étais trop jeune et trop belle, et donc distrayante pour les autres.»

Une différence de traitement depuis toujours

Pour briser les normes de la beauté, la jeune femme a décidé de se percer le nez et de se faire tatouer les mains. Celle-ci explique que cette différence de traitement a commencé dès l’âge de 6 ans, auquel elle a compris qu’elle ne serait pas sur un pied d’égalité avec les autres. Et dès l’âge de 15 ans, elle a vécu une première agression dans la maison de repos dans laquelle elle travaillait. Elle n’a connu un répit qu’après avoir accouché, quand son corps avait changé. Mais lorsqu’elle l’a retrouvé, le harcèlement a repris.

«C’est vraiment dur de réaliser que les gens me traitent comme si je devais être reconnaissante du fait qu’ils me touchent ou qu’ils me fassent des avances sexuelles. Ce n’est pas forcément ce que je veux simplement parce que la nature fait que j’ai ce physique. Honnêtement, je commence un peu à vivre en ermite. Ce n’est sûrement pas la meilleure façon de faire, mais je préfère être chez moi en sécurité que de devoir convaincre un étranger que ‘non’ c’est ‘non’», conclut Emily.

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