Incroyable: 1000 oiseaux meurent en une seule journée en s’écrasant sur un gratte-ciel

Les faits se sont déroulés à Chicago, aux États-Unis. Et s’ils peuvent sembler surréalistes, ils ont en réalité une explication tout à fait rationnelle. On vous raconte!

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 3 min.

C’est une triste découverte qui a été faite au pied du McCormick Place, le plus grand centre de congrès d’Amérique du Nord, situé à Chicago. Ce jeudi 5 octobre, au moins 1000 oiseaux ont péri en entrant en collision avec ce bâtiment. Ces derniers migraient alors vers le sud pour passer l’hiver un peu plus au chaud. Mais sur leur route, ils ont croisé le fameux McCormick Place, un impressionnant bâtiment dont la structure a causé la mort de ces malheureux oiseaux. On vous explique.

«C’est la partie émergée de l’iceberg»

Si des bénévoles s’activent encore pour retrouver des carcasses d’oiseaux dans un périmètre entourant le McCormick Place, la cause de cette lourde perte s’explique par la structure dans laquelle est fait le bâtiment. L’immeuble est en effet en grande partie recouvert de verre.

Annette Prince, la directrice de «Chicago Bird Collision Monitors» s’est exprimée sur ces tristes faits dans de The Guardian. «C’est la partie émergée de l’iceberg mais c’est une énorme, énorme quantité d’oiseaux que nous avons trouvés à la fois morts et blessés». Elle a également précisé qu’il s’agissait du plus grand nombre d’impacts d’oiseaux enregistré en une seule journée et sur un seul bâtiment.

Le verre, l’ennemi des volatiles

Vous avez déjà sûrement vu ou entendu un oiseau percuter une vitre. Selon Bryan Lenz de l’«American Bird Conservancy», ils seraient même près d’un milliard chaque année à perdre la vie suite à une collision avec une vitre. «Partout où il y a du verre, les oiseaux frappent les fenêtres», a-t-il ainsi expliqué à The Guardian.

Quelles solutions apporter?

Que faire alors pour éviter que des oiseaux meurent en percutant une vitre? Premièrement, diminuer la pollution lumineuse en éteignant les lumières des bâtiments permet de réduire le nombre de décès de volatiles. C’est ce qui est ressorti d’une étude réalisée en 2021 à McCormick Place, là même où un millier d’oiseaux ont perdu la vie ce jeudi. Ainsi, éteindre la moitié des lumières dans les buildings permettrait de réduire de six à onze fois le nombre de collisions. Une autre solution qui pourrait sauver beaucoup d’oiseaux consiste à apposer sur les fenêtres des marqueurs visuels comme des points ou des motifs. De tels marqueurs rendent en effet les vitres visibles pour les volatiles. Des solutions existent donc, il ne reste plus qu’à les appliquer pour que pareil drame ne se reproduise plus à l’avenir.

Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be