La «ville la plus dangereuse du monde» a été abandonnée et supprimée des cartes
Le simple fait de respirer l’air de Wittenoom, en Australie, suffit à vous tuer. Voilà pourquoi les autorités ont pris la décision de vider la ville et de la rayer des cartes. On vous raconte.
En mai de cette année, la dernière résidente Wittenoom, en Australie, s’est décidée à quitter la ville. Depuis 2015, ils n’étaient en fait plus que six à y vivre. Aujourd’hui, toutes les routes y menant sont bloquées pendant que le processus de démolition est en cours dans le but d’empêcher les spectateurs d’essayer d’apercevoir Wittenoom. Mais pourquoi, les autorités cherchent-elles ainsi à faire disparaître l’endroit?
Ville minière prospère
À son apogée, dans les années 1930, des milliers de personnes vivaient à Wittenoom. Les terres étaient riches en amiante bleue, et des hordes d’Australiens y affluaient pour trouver du travail dans les mines. Grâce, à l’exploitation minière elle, elle était ainsi devenue une ville incontournable en quelques décennies. Les mines ont finalement été fermées en 1996 car elles ne rapportaient plus assez d’argent. Mais, comme vous l’imaginez, le vrai problème résidait dans le fait que les habitants étaient confrontés quotidiennement à l’amiante.
Un air toxique
Au total, plus de 2.000 travailleurs et résidents sont morts après avoir inhalé les fibres mortelles de l’amiante bleue au fil des ans. Et l’air y est encoretoxique aujourd’hui. Voilà pourquoi le gouvernement à décidé de vider la ville, de démolir des bâtiments, de sceller les décharges des mines et de déconnecter Wittenoom du réseau national pour dissuader les visiteurs. Malgré les efforts de nettoyage, trois millions de tonnes de résidus d’amiante sont encore sur place. Si le nettoyage du site avait coûté environ 20 millions de dollars dans les années 1980, cemontantserait aujourd’hui bien plus élevé. Selon les autorités, la terre ne sera plus jamais sûre pour l’habitation humaine en raison du risque permanent d’amiantose. Voilà pourquoi elles font tout pour dissuader les visiteurs.
Retrouve toute l’actu sur Metrotime.be