Megan soigne son cancer durant deux ans avant d’apprendre qu’elle n’en a jamais eu : « Je suis en colère »
Une femme de 31 ans s’est fait diagnostiquer un cancer de la peau alors qu’en réalité… il n’en était absolument rien!
En 2019, la jeune femme alors âgée de 29 ans, a reçu le diagnostic erroné d’un cancer de la peau. Sauf qu’avant qu’on lui annonce qu’il s’agissait d’une grave erreur, Megan Royle a subi neuf cycles de traitement, une intervention chirurgicale et a même congelé ses ovules.
Que s’est-il passé?
Un jour, Megan a remarqué un grain de beauté étrange sur le haut de son bras. Celui-ci a d’abord augmenté de volume avant de devenir irritant et de voir apparaître des croûtes. Elle s’est donc rendue à un examen dermatologique à l’hôpital de Chelsea et de Westminster en 2019. Suite à celui-ci, une biopsie a été réalisée et c’est là que Megan a reçu la nouvelle: elle avait un cancer de la peau. Elle a alors subi une intervention chirurgicale afin d’éliminer ce que l’on pensait être le cancer. Elle a ensuite congelé ses ovules en prévention de son traitement d’immunothérapie. Elle a suivi neuf cycles de traitement jusqu’en mai 2021 avant de tout arrêter lorsqu’on lui apprit que la maladie avait totalement disparu aucun signe de la maladie. Un jour, ses dossiers ont été réexaminés suite à une nouvelle fiducie hospitalière et c’est là que les médecins ont réalisé leur terrible erreur.
«Le choc complet.»
«Quand les médecins m’ont fait asseoir et me l’ont dit, il a fallu un certain temps pour comprendre. On pourrait penser que l’émotion immédiate serait le soulagement, et dans un certain sens, c’était le cas, mais je dirais que les émotions les plus importantes étaient la frustration et la colère.» a expliqué Megan en racontant à quel point la nouvelle lui avait causé un «choc complet».
Son avocat, Matthew Gascoyne, a déclaré :"On a diagnostiqué par erreur à Megan un cancer de la peau, ce qui a évidemment eu un impact psychologique important sur elle compte tenu de son jeune âge". Megan a évidemment souffert pendant son traitement mais son avocat met en avant l’impact psychologique sur elle qui s’est «aggravé» après la confirmation de l’erreur de diagnostic.
La réponse des hôpitaux?
"Un porte-parole de North West London Pathology a déclaré: «Nous sommes profondément désolés pour la détresse causée à Mme Royle et nous excusons sans réserve pour l’erreur commise. Même si aucun règlement ne compensera l’impact que cela a eu, nous sommes heureux qu’un accord ait été conclu.»
Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be