«Un scandale sanitaire»: A Paris, des vendeurs ambulants stockent leur pâte à crêpes dans les égouts

Voilà une information qui vous fera réfléchir deux fois plutôt qu’une la prochaine fois que vous serez tenté de manger une crêpe dans les rues de Paris. Le Parisien a révélé ce dimanche que les vendeurs ambulants qui opèrent aux abords de la Tour Eiffel stockent leur marchandise dans les égouts de la capitale. On vous raconte!

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Fermez les yeux et imaginez… Vous flânez dans les rues de Paris et vous sentez, au détour d’une ruelle ou d’un pont, une délicieuse odeur de crêpes! Vous êtes alors peut-être tenté de craquer et d’en acheter une mais attention! L’enquête que vient de dévoiler Le Parisien vous coupera certainement un peu l’appétit...

Du sucre vanillé «pour masquer l’odeur et le goût rance»

Ainsi, selon le quotidien français, la pâte à crêpes des vendeurs ambulants travaillant sur le Champ-de-Mars situé aux abords de la Tour Eiffel est stockée dans des bouches d’égout. Un véritable «scandale sanitaire» que dénonce Le Parisien précisant qu’un de ces vendeurs explique que «Beaucoup (de marchands ndlr.) utilisent de la pâte surgelée stockée dans des conditions douteuses». Et que «pour masquer l’odeur et le goût rance, ils l’aspergent de sucre vanillé». De quoi passer l’envie même aux plus gourmands…

Pas le seul aliment concerné

Mais il n’y a pas que les crêpes qui font l’objet d’une conservation plus que douteuse… En effet, les boissons et même la viande sont stockées, selon une habitante qui a pu prouver ses dires photos à l’appui, dans les trappes du chauffage urbain. Un autre affirme avoir déjà observé «régulièrement des camions non-réfrigérés» amener ces aliments qui sont ensuite chauffés ou réchauffés «sur des braseros de fortune posés sur des caddies ou des vélos-cargos, équipés de bonbonne de gaz qui nous font peur».

Des habitants qui ont décidé d’alerter la mairie. Interrogée par Le Parisien sur le sujet, la mairie du 7ème arrondissement de Paris déclare «prendre la situation très au sérieux» et ajoute que des contrôles sont fréquemment effectués par la police. «À chaque intervention, les policiers saisissent et détruisent 30 kg de marchandise. Pendant la semaine du 11 au 16 septembre, ils ont saisi 380 bouteilles d’eau, 50 de vin, 200 de bière et 90 épis de maïs». Des saisies pas très rassurantes…

Après les punaises de lit, cette sombre histoire de pâte à crêpes à la conservation douteuse ne risque pas de redorer l’image de Paris à quelques mois seulement des Jeux Olympiques…

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