Voici le point commun entre Vladimir Poutine et Sauron dans «Le Seigneur des Anneaux» (vidéo)

Ce lundi, Vladimir Poutine a fait, sans le savoir, quelque chose que le fictif Sauron a lui-même fait en Terre du Millieu. De là à dire que le président russe veut tous nous gouverner, comme le Seigneur des Ténèbres? Ca, c’est vous qui le dites…

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Vladimir Poutine rencontrait ce lundi les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté des Etats indépendants (CEI), comme chaque année, afin d’effectuer une réunion diplomatique. C’est ainsi qu’il a dialogué toute la journée avec les présidents et Premiers ministres d’Azerbaïdjan, d’Arménie, de Biélorussie, du Kazakhstan, du Kirghizistan, du Tadjikistan, du Turkménistan et d’Ouzbékistan.

Un anneau pour les gouverner tous?

A cette occasion, le président russe a tenu à gratifier ces chefs d’Etat d’un cadeau pas comme les autres et qui pourrait vous rappeler un certain personnage de fiction… En effet, Vladimir Poutine a offert huit anneaux en or blanc et jaune à ses homologues. Les fans de J.R. Tolkien reconnaîtront sans mal une référence à Sauron, qui distribua des anneaux de pouvoir à ses alliés, avant d’en forger un pour les gouverner tous.

Pour la politologue Ekaterina Schulmann, le Kremlin est parfaitement conscient de ce qu’il fait en offrant ce cadeau, même si un démenti de la présidence russe est venu la contredire, affirmant qu’il ne s’agissait qu’un signe d’amitié. En tout cas, le seul chef d’Etat qui a fièrement porté son «anneau de pouvoir» est le président biélorusse Alexandre Loukachenko, connu pour être son plus fidèle allié.

Un parallèle qui ne date pas d’hier

Si «Le Seigneur des Anneaux» a été interdit pendant des années, il a eu une forte influence dans l’URSS, où il circulait sous le manteau. Encore aujourd’hui, de nombreux Ukrainiens se considèrent comme les hobbits, alors que l’ennemi russe n’est rien de plus que des orques.

Quoi qu’il en soit, Vladimir Poutine a encore du boulot s’il veut les gouverner tous, car de nombreux conflits existent au sein même de la CEI. L’Arménie et l’Azerbaïdjan sont en plein milieu d’une dissension, au même titre que le Kirghizistan et le Tadjikistan.

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