Voici le premier utérus artificiel au monde, qui permet de façonner votre bébé comme vous le voulez (vidéo)
La science ne cesse de faire des progrès, au point que cela en devient parfois flippant. À Berlin, vous pouvez désormais trouver un utérus artificiel appelé EctoLife, qui permet de faire grandir 30.000 bébés par an. Les parents en devenir qui le souhaitent peuvent y concevoir un bébé et modifier génétiquement son embryon.
Avez-vous déjà entendu parler d’EctoLife, cette première installation d’utérus artificiel au monde qui se trouve à Berlin et qui est entièrement alimentée par des énergies renouvelables. Créée par le biotechnologue Hashem Al-Ghaili, cette machine incroyable d’innovations pourrait permettre de faire grandir 30.000 bébés par an. Et si le principe d’utérus artificiel existe déjà depuis un moment, Al-Ghaili estime qu’il a du mal à se normaliser pour des questions éthiques.
Un pack elite
Si vous le souhaitez, vous pourriez carrément modifier génétiquement l’embryon, avant de l’implanter dans l’utérus artificiel. Tout peut être choisi, de la couleur des yeux à la force, la taille et l’intelligence. Vous pouvez même demander d’éviter certaines maladies génétiques héréditaires pour votre bébé.
«EctoLife permet à votre bébé de se développer dans un environnement sans infection. Les nacelles sont fabriquées dans des matériaux qui empêchent les germes d’adhérer à leurs surfaces. Chaque module est équipé de capteurs qui peuvent surveiller les signes vitaux de votre bébé, notamment le rythme cardiaque, la température, la pression sanguine, la fréquence respiratoire et la saturation en oxygène», détaille Al-Ghaili.
L’expert explique que l’OMS recense 300.000 décès par an dus à des complications liées à la grossesse, une réalité qui appartiendra au passé lorsque EctoLife sera démocratisé, puisqu’il est censé réduire les risques de césarienne et éviter les naissances prématurées. La machine pourrait, en outre, aider les pays qui souffrent d’un fort déclin démographique comme le Japon, la Bulgarie ou la Corée du Sud.
Il faudra se montrer patient…
Le biotechnologue est sûr de son coup, mais cette réalité n’est pas celle de demain. À l’heure actuelle, les recherches sur les embryons humains ne sont pas autorisées au-delà de 14 jours et ceux-ci doivent être détruits. «Si ces restrictions éthiques sont assouplies, je pense qu’il faudra 10 à 15 ans avant qu’EctoLife ne soit largement utilisé partout. Ajoutez à cela cinq ans de sensibilisation et d’éducation pour aider les gens à devenir plus réceptifs à cette technologie», explique l’expert, pour qui il faudra encore se montrer patient.
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