Voici pourquoi utiliser l’emoji pouce levé pourrait vous coûter très cher

L’emoji pouce levé peut sembler anodin, mais il pourrait vous coûter particulièrement cher. Un expert juridique explique pourquoi vous devriez faire preuve de vigilance lorsque vous l’utilisez.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Le dicton «Nul n’est censé ignoré la loi» est vieux comme le monde, mais il est pourtant toujours d’actualité. D’ailleurs, si la loi évolue en fonction de l’évolution de notre société, cet adage reste vrai en toutes circonstances. Cela, un agriculteur canadien l’a appris à ses dépens il y a peu.

En effet, Chris Achter, propriétaire de l’entreprise agricole «Swift Current» a été contraint de payer 55.000€ parce qu’il avait envoyé un emoji pouce levé à la photo d’un contrat d’achat de lin envoyée par un collaborateur du nom de Kent Mickleborough.

Un quiproquo qui coûte cher

Achter a tenté, sans succès, de faire valoir qu’il avait envoyé l’emoji pour accuser réception, mais le juge a statué que cela équivalait à un accord contractuel. Il aurait été bien moins cher et beaucoup moins compliqué de simplement laisser le message en «non lu», mais cela n’a pas été le cas. Mickleborough a déclaré qu’il avait parlé à Achter au téléphone au sujet de son achat potentiel avant d’envoyer un brouillon de contrat par SMS, en écrivant «veuillez confirmer ce contrat».

Lorsque le propriétaire de l’entreprise agricole n’a pas livré le lin à la date spécifiée, les deux parties n’ont pas pu se mettre d’accord sur la signification de l’emoji, ce qui a conduit au conflit. Le juge a statué que l’acheteur devait être remboursé après qu’Achter n’a pas respecté le contrat. Bien que cela ne soit pas un précédent contraignant, la loi évolue de plus en plus pour refléter fidèlement les réalités de notre vie quotidienne.

Vous l’aurez compris, à l’ère des smileys à outrance, soyez vigilants avant d’envoyer des réactions sur les réseaux sociaux.

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