Après un été caniculaire, à quoi l’automne ressemblera-t-il?
Cette année, la Belgique a été confrontée à un été particulièrement chaud, sec et ensoleillé. À l’heure du bilan, il sera probablement considéré comme l’un des plus chauds jamais enregistrés dans notre pays. À deux semaines de la rentrée, que nous disent les tendances saisonnières pour les prochaines semaines et prochains mois?
Alors que la Belgique sort d’une énième vague de chaleur, cette dernière pourrait bien être la dernière de l’été. D’ici la fin du mois d’août, «on voit sur les cartes des températures entre 23 et 25 degrés. Donc pas au-dessus de 30 degrés», note le météorologue David Dehenauw auprès de nos collègues de RTL Info. «En septembre on peut encore avoir des 30 degrés, mais on n’a jamais connu, jusqu’à présent, une vague de chaleur en septembre», ajoute-t-il.
Du côté des précipitations, il faut s’attendre à quelques averses orageuses dans les prochains jours. Or, celles-ci ne permettront pas de résorber le déficit pluviométrique accumulé sur les mois d’été. D’ailleurs, les prévisions à long terme de Météo France annoncent un automne plus sec qu’à l’accoutumée en Europe centrale. Cette situation anormale pourrait perdurer jusqu’en septembre, peut-être même octobre. Si ces projections peuvent donner le sourire aux vacanciers d’arrière-saison, cela s’avère problématique vu la sécheresse de ces dernières semaines: des pluies sont plus que nécessaires pour alimenter les nappes phréatiques et éviter les situations de stress hydrique.
Un automne plus sec donc, mais aussi plus chaud: les modèles de prévisions annoncent des températures de l’ordre de 1 à 2ºC supplémentaires par rapport aux moyennes de saison pour les mois de septembre et octobre. Cette tendance à la chaleur élevée est d’ailleurs confirmée pour (quasi) toute l’Europe occidentale.
Selon les prédictions du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), il faudra attendre les mois de novembre et décembre pour constater un retour à un climat normal pour la saison, tant du point de vue des précipitations que des températures.
Si ces prévisions sont à prendre avec des pincettes au vu du décalage temporel, cela reste néanmoins le scénario le plus probable pour les prochains mois. Quelques exceptions locales, notamment en termes de pluviométrie, ne sont pas à exclure.