Atteinte d’une maladie rare, elle ne peut pas se faire vacciner : Amber reçoit les excuses du ministre de la Santé

Frank Vandenbroucke a présenté ses excuses à Amber, 15 ans, pour ne pas avoir répondu à ses courriers. La jeune fille est atteinte de la progéria. Malgré des demandes répétées, elle n’a pas pu se faire vacciner contre le coronavirus.

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Lundi, nous vous relations l’histoire d’Amber Vandeweert, une jeune Belge de 15 ans atteinte de la progéria. Une maladie extrêmement rare qui se traduit par le vieillissement accéléré de l’enfant. C’est bien simple, ce syndrome est si rare qu’en Belgique, seules deux personnes en sont atteintes: Amber et son frère Michiel, 23 ans.

Alors, en cette période de Covid, ceux-ci ont directement cherché à se faire vacciner. Si Michiel a pu recevoir le vaccin, et non sans difficulté (il ne pouvait pas être considéré comme patient à risque), pour Amber, c’est plus compliqué. Malgré des courriers adressés aux ministres fédéral et flamand de la Santé, leur papa n’a pas eu gain de cause, rapporte Het Belang Van Limburg.

Pire, celui-ci n’avait jamais reçu de réponse de Frank Vandenbroucke. Du moins jusqu’à ce lundi. «Lundi soir, après la publication de l’article, nous avons reçu un mail de Frank Vandenbroucke», confie Wim à nos confrères flamands. «Le ministre nous a dit qu’il aurait dû prendre ses responsabilités et nous répondre en avril, lorsque nous lui avions écrit. C’est correct de sa part, même si je trouve ça dommage que nous n’ayons eu une réaction qu’après que les médias en ont parlé.»

Toujours pas de vaccin

Si le ministre a donc présenté ses excuses, cela ne change malheureusement rien pour Amber puisque Frank Vandenbroucke a confirmé qu’elle ne pouvait pas recevoir le vaccin pour le moment.

«Il a dit qu’au niveau européen, il y a déjà une approbation pour la vaccination des enfants de moins de seize ans mais qu’en Belgique, nous attendons encore l’avis du Conseil supérieur de la santé et de la Taskforce Vaccinations. J’ai peur qu’Amber ne reçoive pas sa première dose avant les vacances. Si nous avions déjà testé les vaccins sur des enfants de moins de seize ans en mars, nous aurions pu vacciner plus tôt les patients à haut risque parmi eux. Nous avons trop regardé l’âge selon moi», se désole le papa.