Au menu du prochain Codeco: Horeca, voyages et certificat sanitaire
De prochains assouplissements doivent être annoncés lors du prochain Codeco qui se déroulera vendredi prochain et qui sera centré sur le tourisme cet été. Au vu de la situation sanitaire encourageante, le calendrier élaboré le 11 mai devrait être confirmé.
Faut-il s’attendre à une surprise? On peut penser que certains participants viendront avec l’une ou l’autre idée nouvelle, comme le ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA), qui a déjà dit son intention d’harmoniser les heures de fermeture pour l’Horeca (normalement 22h en salle et 23h30 en terrasse dès le 9 juin).
Voyages, certificat et tests
La grosse question sera donc de savoir comment le certificat européen de vaccination et de test sera utilisé pour que les voyages se déroulent de la façon la plus fluide et uniforme possible et dans le respect de conditions de sécurité dans tous les pays européens.
Plusieurs questions restent en suspens: la référence vaccinale sera-t-elle une dose de vaccin ou deux, voire une ou deux doses + 2 semaines? À partir de quel âge le passeport corona sera-t-il nécessaire? Et que coûtera un test PCR pour celui qui n’aura pas encore eu l’occasion de se faire vacciner?
L’Europe se contentera sans doute de recommandations.
Le coût des tests PCR sera, lui, un gros morceau du Comité du vendredi 4 juin. Vous lirez par ailleurs ce qu’en a dit, ce dimanche, la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V).
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Des assouplissements «risqués»
En attendant, les assouplissements prévus pour le 9 juin et qui ne seront pas remis en cause vendredi, inquiètent plus d’un expert sanitaire, à commencer par Marc Van Ranst qui vit actuellement caché, suite aux menaces de Jürgen Conings, mais n’a pas pour autant décidé de se taire: «Ces assouplissements sont risqués, il aurait fallu attendre encore un mois et demi, voire deux», a-t-il dit dans un entretien diffusé dimanche à la VRT. »
Tout le monde comprend que les gens ont besoin de contacts, mais les chiffres sont encore élevés, surtout par rapport à l’an dernier (…) 50% des adultes sont partiellement vaccinés, c’est bien. Mais c’est 40% de toute la population. Seulement 17% sont tout à fait vaccinés. Ce n’est donc pas comme si nous en étions à bout. Ces assouplissements sont un pari, un risque, avec le variant indien qui circule».