C’est quoi être «locataire hamster»? Des milliers de jeunes Belges sont sur liste d’attente!

Près de 20.000 Belges sur liste d’attente pour devenir «locataires hamster». Mais de quoi s’agit-il?

par
Belga
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La location-hamster, formule de location d’un bien immobilier avec option d’achat, a séduit 300 familles belges depuis son lancement il y a cinq ans, annonce mercredi le promoteur immobilier Gilen Real Estate. Au total, près de 20.000 Belges sont sur liste d’attente pour devenir «locataires hamster».

La location-hamster, qu’est-ce que c’est?

La location-hamster permet à un particulier de louer, par l’intermédiaire d’un promoteur immobilier, un logement neuf avec une option d’achat. Après quelques années, le loyer payé peut être converti en un capital avec lequel la première partie de l’acquisition est financée. Le promoteur immobilier Gilen Real Estate de Saint-Trond a lancé ce concept il y a cinq ans. Il compte désormais 300 logements aux mains de 3 fonds différents, dans lesquels sont aussi impliqués Belfius (Immo), la Société Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI) et Ethias. Les fonds sont gérés par Win AM et représentent un portefeuille total de plus de 100 millions d’euros.

Un concept qui cartonne chez les jeunes

En 2023, une cinquantaine de nouveaux locataires se sont ajoutés et l’entreprise estime qu’ils seront au moins 500 à louer leur logement via cette formule en 2024. «Près de 8 utilisateurs sur 10 sont des jeunes dans la vingtaine ou la trentaine, ayant un revenu net compris en moyenne entre 1.500 et 3.000 euros», détaille le promoteur. La majorité des logements en location hamster sont situés au nord du pays, dans les provinces de Limbourg (42%), d’Anvers (14%) et de Flandre orientale (14%).

Une solution pour accéder au marché du logement

Au total, 18.460 personnes sont inscrites sur liste d’attente. «Il y a aujourd’hui un énorme groupe de Belges qui n’ont pas la possibilité d’accéder au marché du logement. Ils ont trop peu de capital de départ pour acheter un bien de qualité, et il n’y a pas suffisamment d’offre sur le marché des locations qualitatives», souligne Laurens Gilen. «Selon les estimations, nous devrions livrer quelque 50.000 nouveaux logements par an rien que pour répondre à la demande actuelle.»

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