Contrats fixes: voici le prix de la tranquillité d’esprit
Depuis le 1er juillet, il y a une forte baisse de la «prime de risque» pour les contrats d’énergie fixes. Voici combien il faut payer un plus pour être tranquille pendant un an.
Le prix de la tranquillité d’esprit sur le marché de l’énergie a fortement baissé en juillet, surtout pour le gaz naturel. C’est ce que révèlent les chiffres du régulateur fédéral de l’énergie, la Creg.
C’est quoi une «prime de risque»?
Depuis quelques mois, les fournisseurs d’énergie proposent à nouveau des contrats fixes pour l’électricité et le gaz naturel, après les avoir suspendus l’année dernière, au plus fort de la crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine. L’extrême volatilité et les prix élevés sur les marchés de l’énergie avaient en effet rendu les prix fixes trop imprévisibles et non rentables.
Maintenant que les principales turbulences se sont calmées, les fournisseurs proposent à nouveau des contrats fixes, qui sont cependant plus chers qu’un contrat variable. La certitude des prix a donc un coût, ce que la Creg appelle une «prime de risque».
Voici le prix à payer en plus
Le régulateur fédéral a calculé cette différence entre les contrats variables et fixes. En juillet, cette «prime de risque» (uniquement pour la composante énergétique) entre le contrat fixe le moins cher pour du gaz naturel et sa version la plus chère atteignait ainsi 160 euros par an en Wallonie, contre 174 euros en Flandre et 68 euros à Bruxelles. En juin, cette différence était encore de 330 euros au sud du pays et de 349 euros au nord, deux Régions où elle a donc été divisée par deux. Elle était même de 398 euros dans la capitale, où elle est désormais cinq fois moins onéreuse.
Pour l’électricité, la différence entre les contrats fixe et variable les moins chers était de 170 euros au sud du pays (192 euros en juin), pour 116 euros dans la capitale (164 le mois dernier) et 190 euros en Flandre (220 euros en juin).
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