Convoi de la liberté : La police fédérale déployée à la frontière française
La police fédérale se tient prête dimanche soir alors que selon les dernières informations, plusieurs personnes se rassemblent à Lille, dans le nord de la France, avec l’intention de rejoindre Bruxelles. La police fédérale de la route surveille la situation à l’aide de contrôles mobiles à plusieurs endroits à frontière avec la France. La situation est qualifiée de calme pour le moment.
Selon un journaliste de l’agence de presse française AFP, quelques centaines de participants aux convois de la liberté français se sont rassemblés dimanche soir à Lille, en France, près de la frontière avec la Belgique. Leur intention serait ensuite de franchir la frontière belge en direction de Bruxelles lundi matin.
Les convois de la liberté, protestation hétéroclite de personnes opposées aux mesures sanitaires, appellent à rejoindre le centre de Bruxelles et son quartier européen demain/lundi. Les autorités belges ont interdit la manifestation.
Une situation calme
La police fédérale tient dimanche soir des contrôles mobiles, se concentrant essentiellement «sur la surveillance des voies d’accès et des grands axes de circulation en direction de Bruxelles», a expliqué la porte-parole de la police fédérale An Berger. «Si nous croisons des personnes participant au convoi, nous les approchons et les informons. Les chauffeurs reçoivent un dépliant expliquant ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas faire.»
La police n’interviendra qu’en cas d’absolue nécessité. «Dans un premier temps, nous agissons de manière administrative. Ce n’est qu’en dernier recours et en concertation avec le parquet que nous passons à l’étape judiciaire.»
Pour l’instant, la situation est calme à la frontière franco-belge. On ignore si le convoi causera de fortes perturbations. «Nous surveillons la situation en permanence et restons en étroite concertation avec la France. Pour l’instant, des véhicules individuels traversent la frontière mais certainement pas en convoi. Tout semble calme pour le moment et nous espérons que ça le restera», a ajouté la police fédérale.