Dans quelques mois, de nouveaux véhicules Diesel seront bannis de Bruxelles

A partir du 1er janvier 2022, la Zone de Basses Emissions (LEZ) bruxelloise franchit un nouveau seuil avec l’interdiction des véhicules diesel de norme Euro4 afin de réduire la pollution de l’air. Bruxelles Environnement lance une grande campagne ce lundi pour en informer les automobilistes.

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Concrètement, les voitures, camionnettes, bus et minibus concernés ne pourront plus circuler au sein de la LEZ, qui couvre les 19 communes bruxelloises.

« Ceux-ci polluent davantage que les autres »

«Ce cap est important puisqu’il s’agit de la dernière génération de véhicules diesel qui ne doit pas être équipée d’un filtre à particules. Ceux-ci polluent davantage que les autres. Ils émettent des quantités importantes de particules fines», souligne Bruxelles Environnement. Comme lors des précédents renforcements de la LEZ, introduite en 2018, une période de transition est prévue pour trois mois jusqu’au 1er avril 2022, date à partir de laquelle les conducteurs en infraction recevront une amende de 350 euros.

Quel est l’impact de la LEZ ?

D’après Bruxelles Environnement, les mesures prises dans le cadre de la LEZ montrent leur efficacité. «Entre 2018 et 2019, les concentrations annuelles de dioxyde d’azote (NO2) ont diminué de 10% en moyenne sur toutes les stations de mesure de la Région et les concentrations de Black Carbon (BC) affichent aussi une tendance à la baisse sur l’ensemble des stations», précise l’organisme.

9.000 décès prématurés en Belgique par an

La pollution de l’air, provoquée par le chauffage des bâtiments et le trafic routier, notamment, est à l’origine de maladies cardio-vasculaires et d’affections respiratoires. En Belgique, on estime que l’air vicié fait plus de 9.000 décès prématurés chaque année.

Les alternatives à la voiture

La campagne lancée lundi par Bruxelles Environnement met l’accent sur le lien entre la qualité de l’air et la santé, mais aussi sur les alternatives à la voiture personnelle pour se déplacer à Bruxelles. Marche, vélo, vélo-cargo, transports en commun, voitures partagées, taxis... «Les solutions sont multiples et permettent de contribuer à une meilleure qualité de l’air», conclut l’organisme bruxellois.