Des patients belges non-vaccinés se voient aussi refuser une greffe
Tout comme aux États-Unis, plusieurs centres de transplantation belges ont suspendu temporairement les personnes non-vaccinées, rapporte SudInfo. Les patients restent sur liste d’attente mais ne peuvent pas être transplantés.
Hier, nous vous racontions l’histoire de DJ Ferguson, un homme de 31 ans, père de deux enfants, en attente d’une greffe de cœur à Boston. Non vacciné contre la Covid-19, il a été retiré de la liste d’attente des personnes en attente d’un don d’organe. L’hôpital a justifié cette décision en indiquant que son objectif était de mettre toutes les chances de son côté pour que l’opération se déroule avec succès et que le patient survive après la transplantation. Interrogée par l’AFP, une porte-parole du Brigham and Women’s Hospital a confirmé que le vaccin contre le coronavirus était «requis» pour tous les candidats aux transplantations d’organes.
Selon l’UCHealth, le taux de mortalité des personnes transplantées qui tombent malades à cause de la Covid est de plus de 20%.
Un risque trop grand
En Belgique aussi, des centres de transplantation suspendent temporairement les personnes non-vaccinées, rapportent nos confrères de SudInfo. Contrairement au cas de DJ Ferguson, les patients sont toujours bien sur liste d’attente mais ils ne peuvent toutefois pas être transplantés. Les équipes médicales estiment, tout comme leurs homologues américains, que le risque est trop grand. «Les patients qui viennent d’être greffés, reçoivent un traitement pour éviter le rejet, à savoir des médicaments immunosuppresseurs. Ces médicaments diminuent la réponse contre les vaccins Covid. Il est donc important de se faire vacciner avant la greffe», indique Karl Martin Wissing, professeur à l’UZ Bruxelles, à SudInfo.