Deux enfants décèdent après avoir mangé des pizzas surgelées: voici la réponse de l’Afsca en Belgique
Depuis quelques jours, la bactérie E. coli suscite l’inquiétude, elle qui a déjà tué deux enfants, tandis que plusieurs autres cas graves ont été constatés. Ces contaminations à la bactérie seraient liées à la consommation de pizzas Buitoni, aussi disponible en Belgique. Voici la réponse prévue par l’Afsca.
Depuis la fin du mois de février, ce sont quelque 75 cas de E. coli qui ont été recensés. Ils concernent tous des enfants âgés entre 1 et 18 ans. Parmi ces cas, on recense deux décès, même si un lien n’a pas formellement été établi. Sur les 75 cas, 41 présentaient des syndromes hémolytiques et urémiques similaires, tandis que 34 cas nécessitent des investigations supplémentaires.
Il s’agit de pizzas de la marque Buitoni, détenue par le groupe Nestlé, qui serait à l’origine de cette recrudescence chez les enfants. L’usine de production a été mise à l’arrêt le 18 mars et les produits de la gamme Fraich-Up ont été rappelés. Lors d’une conférence de presse, le directeur général industriel de Nestlé a réagi: «Aujourd’hui on ne comprend pas ce qui a pu arriver, mais nous allons développer un protocole d’analyse que nous allons soumettre aux autorités.»
La réponse en Belgique
Chez nous, l’Afsca ne décèle pas de cas à l’heure actuelle, mais se montre particulièrement vigilante, puisque les pizzas de la marque Buitoni sont également présentes sur notre territoire. «En Belgique, il n’y a pas de signalements de cas en lien avec cette contamination déclarée en France. Ce qui a été fait à titre préventif, c’est le rappel, dès le 21 mars, de trois types de pizzas de la marque Buitoni pour être certains de ne pas mettre en danger le consommateur. On suit évidemment ce dossier de très près», explique Aline Van Broek, porte-parole de l’organisme.
Si vous voyez apparaître dans les dix jours après la consommation de pizzas Buitoni des symptômes tels que la diarrhée, les douleurs abdominales ou les vomissements, consultez rapidement votre médecin généraliste. Si dans les 15 jours, vous constatez des signes de grande fatigue, de pâleur, ou une diminution du volume des urines, qui deviennent plus foncées, même son de cloche: foncez chez le médecin. ««En l’absence de symptômes dans les 15 jours suivant la consommation, il est également rappelé qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter», conclut la Direction Générale de la Santé en France.