Fairebel adopte de nouveaux emballages plus durables pour son lait
La coopérative Faircoop, qui commercialise lait, produits laitiers, fruits et viande équitables sous la marque Fairebel, a adopté de nouveaux emballages plus durables pour ses produits laitiers, a-t-elle annoncé mardi.
À partir de ce jour, le lait Fairebel bénéficiera d’un nouveau packaging, développé avec Tetra Pak et en collaboration avec la laiterie Luxlait, partenaire de Faircoop/Fairebel depuis ses débuts. Ce nouvel emballage, composé à 87% de matières premières végétales, est en outre 100% recyclables et permet une diminution de 36% des émissions de CO2 et l’économie de 180.000 kilos de plastique fossile. «Nous voulons vendre du lait mais aussi une philosophie», a résumé le président de Fairebel, Erwin Schöpges, au cours d’une conférence de presse.
La coopérative, qui a vendu plus de 12 millions de litres de lait en 2020, a également revu le suremballage de ses produits, en remplaçant la totalité du plastique par du carton.
«Embrasser le monde autrement»
Une initiative saluée par Dominique Michel, le CEO de Comeos, la fédération du secteur du commerce et des services, pour qui la démarche «cadre parfaitement avec les objectifs de réduction du plastique de notre secteur du commerce».
«Nous n’allons pas résoudre tous les problèmes de la planète mais nous sommes une réponse,» estime encore Erwin Schöpges. La coopérative aux 550 agriculteurs-coopérateurs et près de 1.500 ’consommateurs’ actionnaires lance dans la foulée une campagne nationale sur le thème «Fairebel a choisi d’embrasser le monde autrement».
Fairebel est née il y a 11 ans en réponse à la grave crise laitière qui avait vu des éleveurs belges dépités déverser un million de litres de lait dans un champ près de Ciney. Aujourd’hui, nombre d’éleveurs laitiers se plaignent toujours de ne pas obtenir des prix qui couvrent leurs coûts de production. «Les conséquences sont visibles dans toutes nos campagnes: les exploitations familiales disparaissent, les jeunes agriculteurs abandonnent le métier. Dans un tel contexte, l’initiative Fairebel est une réponse précieuse, voire indispensable», conclut Erwin Schöpges.