Hausse des prix: Le minerval dans l’enseignement supérieur va-t-il être indexé?

Le minerval dans l’enseignement supérieur est gelé depuis plusieurs années à 835€. Si la FWB avait dû tenir compte de l’inflation, ils auraient coûté 80 euros de plus aux étudiants.

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Belga avec rédaction en ligne
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Les allocations d’études aux étudiants défavorisés de même que les subsides accordés aux établissements supérieurs pour financer leurs services sociaux ont été adaptés à l’inflation, a indiqué lundi la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR), devant le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Bonne nouvelle pour les étudiants

Interrogée par plusieurs députés sur les conséquences sociales de la hausse généralisée des prix pour le monde étudiant, la ministre Glatigny a précisé que les subsides sociaux accordés aux Hautes écoles avaient été indexés, et que ceux-ci étaient équivalents à ceux alloués aux universités.

Par ailleurs, les allocations d’études, compléments de bourse et plafonds de revenus déterminant l’éligibilité à ces soutiens ont été adaptées pour tenir compte de l’inflation, a ajouté Mme Glatigny.

Le minerval dans l’enseignement supérieur, gelé depuis plusieurs années à 835 euros, n’a pas été indexé, «ce qui représente un effort important pour la Fédération Wallonie-Bruxelles dans un contexte de hausse des prix», a souligné la ministre. Si la FWB avait dû tenir compte de l’inflation, les minervals auraient coûté 80 euros de plus aux étudiants.

Par ailleurs, l’exemption de gel du minerval autorisée pour les filières de techniques de l’image, de communication appliquée et de presse et information sera levée dès 2023, a annoncé la ministre lundi. Les établissements concernés devront donc eux aussi appliquer le minerval plafonné à 835 euros.

Des pertes qui devraient être «au moins partiellement compensées»

Les pertes pour les établissements concernés devraient être «au moins partiellement compensées», a assuré Mme Glatigny, rappelant que ceux-ci bénéficiaient, à l’image de l’ensemble du secteur, de moyens en croissance suite à la décision du gouvernement de refinancer l’enseignement supérieur au cours de cette législature.

Le cadastre promis sur les frais complémentaires réclamés par certaines Hautes écoles et autres Écoles supérieures des arts (ESA) ces trois dernières années se poursuit et devrait bientôt arriver à son terme.

Enfin, interrogée sur une éventuelle hausse du nombre de demandes de bourses ou de sollicitations auprès des services sociaux des établissements supérieurs par des étudiants en difficultés, la ministre Glatigny a précisé ne pas encore disposer de chiffres alors que l’année académique vient à peine de commencer.