Horeca, clubs de sport, maisons de repos: le pass sanitaire va être élargi à Bruxelles
Le fédéral et les entités fédérées ont avalisé mardi soir les termes d’un accord de coopération concernant l’élargissement de l’utilisation du Covid Safe Ticket, a confirmé le cabinet du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke.
Ce pass sanitaire est désormais valable jusqu’au 31 octobre (et non plus le 30 septembre). Dès le 1er octobre, les entités fédérées pourront elles-mêmes recourir à ce document comme elles l’entendent et quand elles l’estiment nécessaire, et pour une période plus longue.
L’accord de coopération doit encore être officiellement avalisé par le Conseil des ministres de chaque entité puis par un comité de concertation. Ce codeco devrait être convoqué en virtuel avant celui prévu en présentiel le 17 septembre.
Sport, horeca et boîtes de nuit
Du 1er au 31 octobre, le Covid Safe Ticket pourra être utilisé pour des événements accueillant au moins 500 visiteurs à l’intérieur et 750 à l’extérieur (actuellement, c’est 200 à l’intérieur et 400 à l’extérieur). Ce pass sanitaire sera par contre obligatoire pour les événements comptant 3.000 visiteurs à l’intérieur et 5.000 à l’extérieur (avec toujours un maximum de 75.000).
À partir du mois d’octobre, les entités fédérées pourront en outre adopter un décret ou une ordonnance pour introduire le Covid Safe Ticket dès l’âge de 16 ans dans l’horeca, les dancings et les discothèques, les clubs de sport et de fitness, les foires commerciales et les congrès et les structures relevant des secteurs culturel, festif, et récréatif. Le pass pourra être requis dès 12 ans pour les personnes qui souhaitent rendre visite à une personne à l’hôpital ou en maison de repos.
Les entités fédérées pourront désormais aussi adapter les seuils concernant le nombre de personnes présentes pour utiliser le Covid Safe Ticket.
Une réintroduction pas exclue
À partir du 1er novembre (et jusqu’au 30 juin prochain), ce document pourra être réintroduit pour des périodes (plus) courtes, si la situation épidémiologique l’exige. Une décision qui pourra être prise aussi bien par les entités fédérées pour leur territoire (après évaluation du Risk Assessment Group) que par le gouvernement fédéral pour l’ensemble du pays, explique le cabinet Vandenbroucke. À condition toutefois que la «loi pandémie» soit activée, précise-t-il.
Ces mesures devraient déjà s’appliquer en Région bruxelloise à partir du 1er octobre. La couverture vaccinale y est en effet moindre que dans les deux autres Régions.