Horeca: la moitié des travailleurs n’est plus active
Selon un sondage, la moitié des travailleurs et travailleuses dans le secteur de l’horeca ne sont plus actifs par rapport au premier trimestre de 2020. Une forte baisse est également constatée dans les secteurs «autres activités de services» tandis qu’une hausse est remarquée dans les secteurs «activités extra-territoriales».
Selon l’étude du panel de l’Enquête sur les forces de Travail du SPF Économie, publiée mardi, la moitié des travailleurs et travailleuses dans le secteur de l’horeca au premier trimestre 2020 n’étaient plus actifs un an plus tard. Indépendamment qu’ils s’agissent d’anciens ou de nouveaux travailleurs, le secteur employait au premier trimestre de cette année 40,4% de personnes en moins qu’un an plus tôt.
Forte baisse également dans d’autres secteurs
Le nombre de personnes actives était également en forte baisse dans les secteurs «autres activités de services» (-19,9%), «commerce de gros et de détail, réparation de véhicules automobiles et de motocycles» (-8,7%) et «activités de services administratifs et de soutien» (-8,6%). Il enregistrait par contre une hausse soutenue dans les secteurs «activités extra-territoriales» (+18,4%), «information et communication» (+9,7%) et «activités financières et d’assurance» (+7%).
Selon les nouvelles méthodes de calcul, 69% des 20-64 ans exerçaient un emploi au premier trimestre de cette année et le taux de chômage (selon les critères du Bureau international du Travail – BIT) était de 6,7%. Ces données ne sont cependant pas comparables à celles de périodes précédemment étudiées compte tenu de la modification des définitions du chômage et de l’emploi et de l’adaptation du questionnaire de l’enquête, précise le SPF Économie.
«Les principales victimes sont les jeunes et les personnes faiblement qualifiées»
Globalement, l’enquête révèle également que sur toutes les personnes occupées au premier trimestre l’an dernier, seulement 90,8% ont encore un emploi un an plus tard. «Les principales victimes sont les jeunes et les personnes faiblement qualifiées: seulement 80,2% et 77,4%, respectivement ont encore un emploi un an plus tard», relève le SPF Économie.