Jean-Luc Crucke appelle à «rassembler ceux qui veulent bosser; pas ceux qui veulent se disputer»
Avec les «cercles libéraux, écologiques et sociaux», Jean-Luc Crucke (MR) entend «rassembler ceux qui veulent bosser; pas ceux qui veulent se disputer». «Arrêtons de perdre notre temps. Aujourd’hui, ce qui est grave, c’est le réchauffement climatique. Se taire devient impardonnable», a-t-il dit dans l’émission «C’est pas tous les jours dimanche» sur RTL-TVi.
«La question du climat doit permettre d’aller au-delà de la logique des partis», a estimé l’ancien ministre wallon du Budget qui vient d’annoncer qu’il ne briguerait finalement pas le poste qui lui était promis à la Cour constitutionnelle. A la place, celui qui est toujours député wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles compte désormais créer un «regroupement autour du climat» au sein du MR. «La division gauche-droite, je ne m’y retrouve pas et je n’ai pas envie de la cultiver», a-t-il ajouté.
Interrogé sur une possible candidature à la présidence du MR en 2023, le libéral wallon ne s’est pas prononcé. «Je suis libre; je prendrai ma décision quand j’en aurai envie. 2023, c’est demain mais beaucoup d’eau peut encore couler sous les ponts», a-t-il affirmé en soulignant qu’à l’heure actuelle, Georges-Louis Bouchez «a la légitimité. C’est lui qui est président».
Jeudi, M. Bouchez avait rappelé le devoir de loyauté d’un mandataire du MR à l’égard de son parti. «On doit être loyal à l’égard de sa formation politique. Je n’ai pas de doute là-dessus», avait-il indiqué sur les ondes de Bel-RTL.
«Libéral à vie»
Les relations entre le président des libéraux francophones et l’ex-ministre étaient tendues avant la démission du second. Elles s’étaient particulièrement dégradées à la suite d’un projet de décret fiscal «plus juste», élaboré par Jean-Luc Crucke mais contesté par Georges-Louis Bouchez et une partie des députés MR.
«Je suis toujours au MR», avait toutefois assuré jeudi M. Crucke, interrogé par La Première. A la question de savoir s’il y resterait toute sa vie, ce dernier a répondu ce dimanche qu’en tous cas, «il resterait libéral toute sa vie» et qu’il n’avait jamais songé à rejoindre les rangs d’Ecolo.