Kystes, inflammations, infections: Testachats demande de ne pas utiliser ce produit!

Testachats demande au SPF Santé publique le retrait de la vente des déodorants Nuud, des cas d’effets secondaires ayant été signalés en France ces dernières semaines, annonce jeudi un communiqué de l’association de consommateurs.

par
Belga
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Les utilisateurs souffrent de kystes, d’inflammations cutanées et d’infections bactériennes. En conséquence, Nuud a déjà retiré volontairement ses déodorants du marché français. Les autorités espagnoles et portugaises ont également demandé le retrait du produit du marché, précise Testachats.

Nuud est un déodorant naturel et vegan sous forme de crème, sans aluminium, sans parabène et sans alcool, explique Testachats. Cependant, en raison des nombreuses huiles contenues dans cette crème grasse, les pores se bouchent rapidement.

Des effets secondaires désagréables

Après l’application, certaines utilisatrices ont développé des kystes douloureux au niveau des aisselles, parfois accompagnés d’inflammations ou même d’infections bactériennes. Les personnes sujettes à l’inflammation ou aux infections courent un risque plus élevé. Les personnes allergiques aux antibiotiques sont également vulnérables, car les infections bactériennes ne disparaissent que lorsqu’elles sont traitées avec des antibiotiques.

«Nous avons dès lors interpellé le SPF Santé publique et demandé que les déodorants soient retirés du marché en Belgique également», indique Julie Frère, porte-parole de Testachats. «En attendant, nous conseillons aux consommateurs de ne pas acheter ce produit. Ceux qui l’ont déjà acheté feraient mieux de ne pas l’utiliser». Les consommateurs ayant subi des effets secondaires suite à l’utilisation de ce déodorant peuvent le signaler sur cosmetovig@health.fgov.be.

Le produit pas encore retiré

Le SPF Santé publique est au courant et enquête sur la question, mais ne retire pas le produit du marché pour le moment. «Aucun effet secondaire indésirable ne nous a encore été signalé et nous devons nous en remettre à cela», déclare sa porte-parole Annelies Wynant.

Toutefois, la nécessité d’un rappel est envisagée. Le SPF travaille sur une analyse des risques.

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