La Belgique doit s’attendre à une nouvelle vague de Covid-19 à la mi-octobre
Ce matin, l’Institut de santé publique Sciensano a annoncé qu’il s’attendait à une nouvelle vague de Covid-19 mi-octobre.
La Belgique doit s’attendre à une nouvelle vague de Covid-19 à la mi-octobre, d’après les modèles scientifiques, indique l’Institut de santé publique Sciensano dans son bulletin publié vendredi. Les conséquences de cette vague (nombre de contaminations, d’hospitalisations, etc.) dépendront de la couverture vaccinale automnale.
Les contaminations et les hospitalisations en hausse
Entre le 16 et le 22 septembre, en moyenne 58 personnes contaminées par le coronavirus ont été hospitalisées chaque jour (+4% par rapport aux sept jours précédents). Actuellement, 731 personnes positives au coronavirus sont soignées à l’hôpital (+3%), dont 51 patients traités en soins intensifs (-9%).
Les contaminations sont également à la hausse. Entre le 13 et le 19 septembre, 1.947 nouveaux cas ont été dépistés en moyenne par jour, soit une augmentation de 17% par rapport à la semaine précédente.
Le taux de positivité, lui, reste stable (19,6%) tandis que le nombre de dépistages continue d’augmenter, avec quelque 10.245 tests effectués quotidiennement.
Une nouvelle campagne de vaccination commence
Depuis le 12 septembre, la vaccination automnale, qui a «bien démarré» grâce à un «excellent taux d’adhésion lors de la première semaine de vaccination, surtout en Flandre», note le virologue Yves Van Laethem, «sera notre arme principale dans la lutte contre le Covid-19 au cours des prochains mois».
Il est particulièrement important que les personnes de plus de 50 ans, les professionnels de la santé et les personnes dont l’immunité est réduite reçoivent un vaccin automnal avant que la nouvelle vague ne se présente, note Sciensano, renvoyant aux conclusions du Conseil supérieur de la santé. Les autres adultes ont également la possibilité de se faire administrer un vaccin automnal, rappelle l’institut.
Le 20 septembre, plus de 1,3 million de personnes avaient reçu un second rappel (14% de la population adulte). Ce taux était plus élevé en Flandre (19%) qu’en Wallonie (8%) et à Bruxelles (6%), notamment parce que le nord du pays avait déjà choisi d’inviter activement, avant l’été, les personnes de plus de 80 ans et les résidents des maisons de repos (et de soins) à se faire administrer un deuxième rappel, explique Sciensano.