La Belgique touchée par des cyberattaques: «Nous devons nous adapter en permanence»
Tout comme jeudi dernier, la cyberattaque qui a visé différents sites institutionnels belges (Monarchie, SPF Finances, chancellerie du Premier ministre ou encore le Sénat) dimanche était une attaque de type DDOS (par déni de service). Autrement dit, elle visait à limiter le transfert de données sur ces sites, a expliqué lundi la porte-parole du Centre pour la cybersécurité Belgique (CCB), Katrien Eggers.
Pour l’instant, le CCB ne peut encore déterminer l’auteur de la cyberattaque. Toutefois, le groupe de hackers prorusse «Noname» aurait annoncé une attaque de ce type en critiquant l’aide apportée par la Belgique à l’Ukraine, notamment à la suite de l’annonce d’envoi d’avions militaires F-16, selon Katrien Eggers. «Il est toujours très difficile de prouver l’origine d’une attaque en cybersécurité», précise-t-elle.
La porte-parole explique par ailleurs que les sites sont normalement déjà bien protégés et que des mesures sont déjà prises, mais que des leçons seront certainement tirées à la suite de ces évènements.
Le directeur général du CCB Miguel De Bruycker ajoute que la méthode utilisée pour les attaques menées dimanche était «différente» de celle des attaques menées jeudi contre ces sites institutionnels. «Nous devons nous adapter en permanence à ces nouvelles techniques», précise-t-il. «Mais nous y faisons face en essayant de maintenir le plus possible ces sites en ligne et ce matin, quasiment tous les sites sont de nouveau accessibles».
D’autres pays touchés?
Aucune autre attaque n’a été annoncée pour l’instant, mais «probablement que d’autres pays seront prochainement ciblés», avance Katrien Eggers.
Aux alentours de 12h15, les sites visés par l’attaque étaient à nouveau accessibles, excepté celui du Sénat, a constaté Belga.
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