La famille du plus jeune suspect du viol ayant entraîné un suicide obligée de se cacher
La famille du suspect a reçu plusieurs menaces de mort et son adresse se trouve désormais sur les réseaux sociaux.
La famille du plus jeune suspect du viol collectif à Gand doit se cacher à cause de menaces de mort. «Leur adresse et leur nom sont sur Internet», explique maître Marc Schollier, l’avocat du jeune suspect.
Les faits se sont déroulés le 15 mai au Cimetière Westerbegraafplaats à Gand. Une fille de 14 ans de Gavere avait rendez-vous avec un ami ce jour-là, mais quatre autres adolescents se sont présentés. La jeune fille a été agressée et violée et des images ont été diffusées via les réseaux sociaux. Quatre jours après les faits, la victime a vu les images et s’est suicidée. La police a pu arrêter cinq suspects. Il s’agit de trois mineurs et de deux adultes.
Depuis que les faits sont connus, les noms des suspects et leurs adresses circulent sur les réseaux sociaux. «Cela a aussi des conséquences pour la famille qui reçoit diverses menaces. Les sœurs du plus jeune suspect, placé dans une institution judiciaire pour mineurs à Wingene, vivent désormais cachées et leur mère a porté plainte.» rapporte l’avocat Marc Schollier à nos confrères du HLN et de Sudinfo.