La FEF appelle à des mesures pour aider les étudiants face à la crise énergétique: «Certains devront faire des choix douloureux»
La Fédération des étudiants francophones (FEF) et son pendant néerlandophone, la Vlaamse Vereniging Van Studenten (VVS), appellent les autorités à «prendre des mesures concrètes» pour sortir de la crise énergétique et permettre aux étudiants «s’impliquer dans leur formation sans être constamment angoissés par les crises et les conséquences de la précarité».
«Les études sont censées être des moments de développement personnel et collectif, elles sont là pour construire des citoyens critiques, actifs, solidaires, responsables du monde de demain afin de pouvoir faire face aux enjeux futurs», arguent les organisations estudiantines.
Les associations rappellent également à la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR) ses engagements dans la lutte contre la précarité étudiante: «Nous attendons des mesures structurelles qui refléteront ces priorités et seront capables de répondre aux besoins réels de la population étudiante.»
«Les étudiants attendent certaines mesures depuis bien trop longtemps: le gel du minerval, l’augmentation des bourses d’études, l’élargissement des critères d’octroi, une résolution interparlementaire contre la précarité étudiante…» ajoutent les fédérations d’étudiants.
Les étudiants s’adaptent déjà
Selon une récente enquête de la FEF, 63% des étudiants ont modifié leurs comportements à la suite de l’évolution des prix de l’énergie.
«Si rien n’est fait pour endiguer les effets de la crise énergétique, les étudiants n’arriveront plus à payer leurs factures et devront faire des choix douloureux qui auront des conséquences sur leur bien-être et sur leurs résultats académiques. L’hiver approche à grands pas et s’annonce rude pour les populations les plus fragiles. Il est nécessaire de les aider au plus vite.»