La rentrée scolaire sera placée sous le signe d’Omicron: voici tout ce qui va changer lundi
Dès demain, les élèves reprendront les chemins de l’école, après trois semaines de congés prolongés, «grâce» au variant Omicron. En raison de celui-ci, de nouvelles règles ont été adoptées par les autorités sanitaires, à commencer par le port du masque obligatoire.
Commençons tout de même par la bonne nouvelle du moment : la rentrée scolaire se fera en présentiel. Pour la santé mentale des enfants et adolescents, c’est déjà un point positif. Mais ce côté positif a évidemment un « prix » et celui-ci se décline en deux étapes.
La première, c’est le port du masque, obligatoire pour les enfants, dès la 1re primaire. Pas toute la journée, évidemment, mais pour de jeunes enfants, ce n’est pas simple et cela demandera beaucoup de psychologie et de sens didactique aux parents et enseignants afin d’expliquer aux enfants pourquoi ils devront porter le masque en classe.
La seconde partie, ce sont les autotests pour les enfants, vivement recommandés, rapportent nos confrères de Sudinfo. Selon les différents ministres de la Santé du pays, il est essentiel de garder son enfant à la maison s’il présente des symptômes. Ils recommandent aux familles de faire passer un autotest aux enfants en âge scolaire une fois par semaine. De la sorte, il s’agit d’alléger un peu les règles de dépistage et quarantaine pour maintenir les écoles ouvertes autant que possible.
Des quarantaines plus rapidement
Une classe de primaire sera placée en quarantaine (la classe est alors fermée) dès qu’il y a 4 cas positifs (plutôt que 2) dans la classe ou 25 % des élèves, et ce pour 5 jours (plutôt que 7). Si un élève a un contact à haut risque en dehors de son foyer, il peut continuer à aller à l’école. Mais quand ce contact a lieu au sein du foyer, il doit être en quarantaine.
Il est conseillé d’effectuer le premier autotest juste avant la rentrée prochaine. Si les élèves (en primaire) portent correctement le masque en classe et que les locaux sont bien ventilés, les enfants (en primaire et maternelle) peuvent être considérés comme des contacts à faible risque de contamination entre eux. « Les autotests peuvent être effectués dès que l’enfant est âgé de 3 ans », nous précise une pédiatre. « Et si vous réalisez un autotest antigénique nasal, vous ne devez pas l’enfoncer plus loin que 2 centimètres en tournant légèrement pendant 15 secondes. Si vous préférez un test salivaire, votre enfant devra cracher sa salive dans un petit pot ou récipient. »
Garder les écoles ouvertes
L’un des principaux objectifs de ces mesures est de maintenir les écoles ouvertes dans des conditions sanitaires sécurisées. Les enfants, les élèves et les enseignants doivent pouvoir fréquenter les classes, ont insisté les ministres compétents. De tels assouplissements sont possibles grâce entre autres à la « couverture vaccinale relativement élevée des élèves de 12 ans et plus », et au fait que la ventilation et le port du masque (à partir des primaires) sont entre-temps bien implémentés.