L’Académie royale de médecine recommande la vaccination obligatoire du personnel de santé

L’Académie royale de médecine de Belgique (ARMB) et la Koninklijke Academie voor Geneeskunde van België (KAGB) recommandent «une vaccination obligatoire élargie à tous les professionnels soignants et non soignants des hôpitaux, des cliniques et des institutions de soins, ainsi qu’aux médecins, aux autres professionnels de la santé et aux bénévoles, impliqués dans les soins (ambulatoires)», ont-elles fait savoir dans un avis publié le 19 juillet dernier sur le site de l’Académie.

par
Belga
Temps de lecture 2 min.

En cette période de lutte contre la Covid, les deux institutions veulent marquer leur soutien aux autorités fédérales et fédérées belges dans leur poursuite active de la vaccination et de sa promotion optimale. Elles disent adhérer à la politique visant à promouvoir l’intérêt collectif de la protection de la santé publique, tout en respectant les droits fondamentaux des citoyens dans une société libre et démocratique.

Par ailleurs, les académies préconisent des mesures de protection supplémentaires (comme des mesures COVIDsafe, le reclassement professionnel) pour les personnes qui ne peuvent pas être protégées par le vaccin pour des raisons médicales.

Devoir d’exemplarité

Selon l’ARMB et la KAGB, cette recommandation est basée sur un certain nombre de considérations, telles que le risque accru pour le personnel de santé, le risque de transmission de l’infection aux personnes vulnérables ou l’émergence rapide de variants dans une communauté non ou insuffisamment vaccinée.

Les institutions rappellent également le devoir déontologique des professionnels de santé d’exemplarité vis-à-vis de leurs patients et font l’analogie avec la vaccination obligatoire contre l’hépatite B. Elles insistent encore sur la disponibilité «sans problème majeurs» de vaccins sûrs et efficaces contre la Covid-19 dans notre pays et le rapport bénéfice-risque très élevé de la vaccination.

«Cette vaccination obligatoire peut donc être considérée comme faisant partie de la solidarité sociale, du devoir de protéger la santé de tous les membres de la société, en particulier des groupes vulnérables. Les risques minimes de la vaccination servent donc un intérêt supérieur de la santé publique», conclut l’avis.