Le «plan choc» du PTB pour faire baisser la facture énergétique

Face à la flambée des prix de l’énergie, le PTB a présenté ce mercredi son «plan choc», inspiré de l’Espagne pour réduire la facture énergétique des ménages.

par
Belga avec rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

Si le PTB était aux affaires, il instaurerait une taxe sur «les surprofits» des multinationales de l’énergie, annoncent les communistes mercredi dans un communiqué. Les recettes engrangées permettraient de faire passer la TVA sur l’énergie de 21% à 6%. Le parti estime que les surprofits du secteur nucléaire en Belgique s’élèveraient à minimum 127,4 millions d’euros par mois, soit environ 1,53 milliard d’euros par an.

Réduction de la TVA

Une réduction de TVA a un coût considérable. Pour financer cela, le PTB propose un «plan choc», inspiré de l’exemple espagnol. Là-bas, le gouvernement veut réduire de moitié la facture énergétique d’ici la fin de l’année. «Elle le fera d’abord en coupant dans les surprofits des grosses entreprises de l’énergie», affirme le PTB. «Cet été, le gouvernement espagnol avait déjà décidé de réduire la TVA sur l’énergie. Aujourd’hui, il prend de nouvelles mesures. Par exemple, il va réduire de manière substantielle les taxes sur l’électricité, mais aussi réglementer le prix du gaz et garantir aux consommateurs un approvisionnement en énergie minimum.»

Le PTB est depuis longtemps favorable à une réduction de la TVA et a déposé une proposition de loi en ce sens.

Une prolongation de l’extension du tarif social de l’énergie?

Du côté de la majorité, la ministre fédérale de l’Énergie Tinne Van der Straeten (Groen) a rappelé au micro de La Première et sur LN24 qu’elle plaidait, avec son collègue de l’Économie Pierre-Yves Dermagne (PS), pour une prolongation de l’extension du tarif social de l’énergie. L’élargissement temporaire aux bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM) est actuellement prévu jusqu’à la fin de l’année 2021. Le point sera discuté lors du débat budgétaire. Selon Mme Van der Straeten, le coût de la mesure est estimé à 176 millions d’euros.