Le retour à une vie normale est prévu lundi en Belgique, après plus de deux ans de pandémie

À partir du 23 mai prochain, le port du masque ne sera désormais plus obligatoire dans les transports en commun du pays. «Un retour à la normale» pour le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet.

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Belga avec rédaction en ligne
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C’était dans l’air depuis quelque temps et c’est désormais officiel: le port du masque ne sera désormais plus obligatoire dans les transports en commun du pays à partir du 23 mai prochain. L’annonce a été officialisée ce vendredi lors d’un Comité de concertation virtuel. «Un retour à la normale» pour le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) ainsi que pour les sociétés de transports publics.

La fin du baromètre corona

La décision de laisser tomber l’obligation du port du masque dans les transports en commun fait suite à l’amélioration de la situation sanitaire dans notre pays. Depuis le 7 mars, le baromètre corona (qui sera désactivé à partir du 23 mai) était en code jaune, à savoir le plus bas. Malgré une évolution positive des chiffres, le port du masque dans les transports faisait partie des mesures qui n’avaient pas encore été levées. À partir du 23 mai prochain, ce sera chose faite.

«C’est lundi prochain que ce retour à la normale, après deux années de gestion du Covid, aura lieu. Je viens de signer l’arrêté royal traduisant cette décision. Je remercie les usagers des transports en commun pour leur patience et leur compréhension, ainsi que le personnel des entreprises publiques de transport pour leur travail à s’assurer que la mobilité reste possible malgré des circonstances difficiles liées au Covid», réagissait le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo).

Le TEC et la Stib se réjouissent

Du côté des sociétés de transports publics, l’annonce a été accueillie avec une énorme satisfaction et un certain soulagement. «Cette obligation était tout à fait légitime pendant la pandémie. Nous avons toujours soutenu et mis en place les différentes mesures pour que les transports en commun ne deviennent pas des clusters. Mais ces dernières semaines, le port du masque devenait une contrainte plus qu’autre chose. Cette mesure devenait difficilement défendable auprès de nos utilisateurs», soulignait Stéphane Thiery, porte-parole du TEC.

Même son de cloche pour la STIB qui y voit une plus grande clarté par rapport aux décisions prises antérieurement. «C’est d’abord une bonne nouvelle parce que ça montre que le plus gros de l’épidémie est derrière nous. Ensuite, cette décision va rendre les choses beaucoup plus claires pour tout le monde. On observait que ces dernières semaines il était de plus en plus difficile de faire respecter cette mesure. Notamment parce qu’il existait une certaine confusion due au fait qu’il ne fallait plus porter le masque, à part dans les transports publics.»

Retour de davantage de dialogue dans les trains

Dans les rangs de la SNCB, on ne disait pas autre chose et on accueillait la nouvelle avec une grande satisfaction. «La fin du port du masque marque le retour de davantage de dialogue dans les trains, où se croisent et se rencontrent toutes les personnes qui composent notre société. La mesure soulage la plupart des voyageurs alors que les températures estivales arrivent et qu’il est plus difficile de supporter le masque. La fin de celui-ci signe une expérience du transport plus agréable et redonne le sourire.»

Bien que l’obligation du port du masque ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir, le principe de précaution sera, bien évidemment, toujours d’application. «Il est important de rappeler qu’il s’agit de la levée de l’obligation du port du masque, pas d’une interdiction. Dans ce sens, toute personne, qu’il s’agisse d’un voyageur ou d’un membre du personnel, désireuse de continuer à porter le masque ne sera évidemment pas prise à mal», conclut-on du côté du TEC.