L’entarteur de Georges-Louis Bouchez défend une «démarche politique et symbolique»

Entarter Georges-Louis Bouchez était une «démarche éminemment politique et symbolique» assure l’auteur des faits, Etienne Lorent, dans un mail envoyé dimanche à l’agence Belga. «Il s’agissait de représenter une frange de la population qui souhaite une politique qui ne soit pas seulement faite de coups médiatiques, mais qui travaille sur le fond et dans la durée», ajoute-t-il.

Veuillez accepter les cookies pour afficher ce contenu.
par
Belga
Temps de lecture 2 min.

Le président du MR a été entarté samedi, dans une librairie de Liège, lors d’une séance de dédicaces de son livre. Il a annoncé qu’il porterait plainte, estimant notamment qu’il n’était «pas normal de s’en prendre à quelqu’un physiquement». Plainte a bien été déposée samedi après-midi, a confirmé dimanche son porte-parole.

Indépendant gérant d’une petite entreprise de Stoumont, Etienne Lorent affirme n’appartenir à aucun parti. Il est toutefois conseiller CPAS de sa commune et fait partie du groupe politique local «VivrEnsemble», composé de socialistes, d’écolos, de membres des Engagés et de citoyens, souligne l’entourage de Georges-Louis Bouchez.

«Surreprésentation médiatique»

«Mon geste est dirigé vers une forme de politique où la communication, l’image et la recherche du buzz perpétuel inhibent le travail de fond au service de notre société», poursuit l’entarteur en dénonçant la «posture omnipotente» et «les contradictions» du président des libéraux francophones.

«Son entartage est une réponse à l’obscénité de sa surreprésentation médiatique dont on peut difficilement me reprocher d’utiliser les mêmes ressorts», écrit enfin Etienne Lorent qui assure avoir eu, après son interpellation, «un échange vif et intéressant» avec M. Bouchez.

Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be