Les Belges seront moins nombreux à partir en vacances cet été
Cet été, plus de la moitié des Belges ne partiront pas en vacances. En cause, les mesures sanitaires de la pandémie mais aussi la peur de la pandémie, des raisons financière ou encore la contrainte d’une éventuelle quarantaine.
À peine plus de la moitié (53%) des personnes interrogées déclarent qu’elles partiront en voyage, soit une baisse de 12 points de pourcentage par rapport à l’année 2019, qui a précédé la crise.
Quatre raisons à cette diminution
Cette diminution concerne à la fois les vacanciers qui envisagent un séjour unique (36%, -3 pts) que ceux qui partiront plusieurs fois en vacances (17%, -9 pts), souligne Europ Assistance dans un communiqué. Les quatre principales raisons citées pour ne pas partir sont les mesures sanitaires dues à la pandémie de Covid-19 (30%), la peur de la pandémie (29%), des considérations financières (24%) et la crainte de devoir effectuer une quarantaine au retour (23%).
Ceux qui partent privilégieront bien souvent les séjours de courte durée. Ainsi, les vacances d’une semaine connaissent une légère hausse (43%, +3 pts), contrairement aux séjours de deux (35%, -2 pts) ou trois semaines (21%, -2 pts).
La France en destination favorite
Pour plus d’un tiers des sondés (38%, +6 pts), la France reste la destination de vacances privilégiée, mais elle est suivie cette année par la Belgique (32%, +17pts), qui effectue une belle remontée dans les choix de destination. L’Espagne arrive en troisième position (19%), devant l’Italie (10%, -1 pt) et les Pays-Bas (10%, +2 pts).
Europ Assitance note que si les vacances à la mer restent les plus populaires (55%, -2 pts), cette année, ce sont surtout les vacances à la campagne qui ont le vent en poupe (31%, +8 pts).
La voiture est privilégiée
Enfin, la voiture reste le mode de transport favori des voyageurs (62%, +7 pts). L’avion en revanche est en perte de vitesse (30%, -13 pts), tandis que le train connaît un regain d’intérêt (12%, +3 pts). Les raisons sanitaires et le choix de destinations de voyage moins éloignées expliquent probablement ces chiffres.