Les étudiants sont-ils épuisés avant même le début du blocus?
Nous sommes en décembre et la date officielle du début du blocus n’est pas encore arrivée. Pourtant, beaucoup d’étudiants doivent déjà fournir énormément de travail étant donné les travaux de groupe, les remises de travaux individuels ainsi que les examens hors session. C’est ce qu’on appelle le pré-blocus. Une étape inévitable mais qui met les étudiants sous pression.
539 étudiant.e.s en pré-blocus ont été interrogés sur la page Facebook de Kotplanet, votre site belge destiné à la vie estudiantine. Et le résultat est unanime: 91% des étudiant.e.s sont stressé.e.s par les deadlines avant blocus. 299 d’entre eux sentent la panique monter doucement et 117 étudiants se sentent submergés par la quantité de travail à fournir avant le blocus.
Marie, 20 ans, étudiante en communication, nous raconte son état d’esprit à dix jours du blocus: «J’ai l’impression de vivre une session avant même de commencer le blocus. En une semaine, j’ai 3 ou 4 travaux à remettre, 3 examens hors session. Beaucoup ressentent énormément de pression en voyant les deadlines s’ajouter les unes après les autres sans en voir le bout. Quand, enfin, c’est derrière nous, on entre en blocus avec une charge mentale qui a déjà été très pesante».
Le pré-blocus concerne tous.tes les étudiant.e.s de Belgique francophone. Personne ne semble y échapper...
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