Les experts ne savent plus où donner de la tête: «On doit se rendre chez les sinistrés du matin au soir»
Un peu plus d’un mois après les inondations qui ont frappé la Belgique, près de 40.000 dossiers ont déjà été introduits auprès des compagnies d’assurances. Débordés, les experts travaillent sans relâche et font pour le mieux pour rencontrer les sinistrés.
Les inondations survenues les 14, 15 et 16 juillet ont causé des dommages terribles à travers la Wallonie, tant d’un point de vue humain que matériel. Depuis maintenant un mois, les experts doivent se rendre chez les sinistrés pour évaluer le coût du préjudice subi, afin qu’ils puissent être indemnisés.
Au total, ce sont près de 40.000 dossiers qui ont déjà été introduits auprès des assurances, alors que certains Belges attendent toujours une expertise à leur domicile. Afin de les aider au plus vite, certains experts s’installent dans des bureaux mobiles et dorment à l’hôtel.
«On a mis à disposition un bureau mobile pour les sinistrés»
Marc Van Clemput a choisi de fonctionner de la sorte, mais déplore auprès de nos collègues de RTL info un rythme parfois trop effréné: «Les journées, elles ne changent pas. C’est malheureusement tous les jours la même chose: on doit se rendre chez les sinistrés du matin au soir. Nous travaillons ici six jours sur sept et on a mis à disposition un bureau mobile pour les sinistrés parce qu’on s’est rendu compte qu’ils n’arrivaient pas à rentrer en contact facilement avec les compagnies d’assurances, les experts qui sont tous, comme mes confrères, débordés de travail. Et donc, on vient vers eux pour le premier contact.»
«Les gens ont surtout besoin d’être accompagnés»
Cette première prise de contact permet d’enlever un sacré poids aux sinistrés, souvent chamboulés par ce qu’ils ont vécu. «Les gens ont surtout besoin d’être accompagnés et d’une présence. C’est ce qui fait qu’on est là aujourd’hui, sur le terrain. Et puis, trois semaines avec ce bureau mobile, tous les jours se ressemblent malheureusement aujourd’hui et le rythme de travail ne diminue pas, au contraire», poursuit Marc Van Clemput.