Les résidences Orpea à nouveau dans la tourmente: deux institutions placées sous surveillance accrue
Le groupe de maisons de repos Orpéa voit à nouveau deux de ses institutions placées sous surveillance accrue, révèle De Standaard vendredi.
L’agence flamande en charge de la santé (Zorg en Gezondheid) vient d’ajouter deux résidences à sa «liste noire» des établissements où les soins sont insuffisants: Vordenstein à Schoten (province d’Anvers) et la récente De Bottelarij à Kortemark (Flandre Occidentale), qui affichent toutes deux des prix supérieurs à la moyenne.
«À De Bottelarij, il n’y avait pas de direction à temps plein et des lacunes ont été constatées dans la permanence des infirmiers. La continuité des soins n’était pas bien assurée», indique Joris Moonens, de l’agence Zorg en Gezondheid. «A Vordenstein, la permanence des soins infirmiers n’a pas non plus été effectuée durant deux semaines.»
Un manque de personnel
Deux autres établissements avaient précédemment été placés sur cette liste noire: James Ensor (Ostende) et Park Lane (Anvers). Un manque de personnel était entre autres signalé.
Selon la porte-parole d’Orpea, les problèmes à Kortemark étaient principalement d’ordre matériel et ils sont en cours de résolution. Un manque de personnel touche par contre la maison de repos de Schoten. «Mais il est très difficile de trouver du personnel. Il n’y a pas de candidats pour les postes vacants.»