Marc Van Ranst donne des nouvelles depuis sa planque: «Je n’ai pas pris l’air depuis onze jours»
Le virologue a détaillé son nouveau quotidien alors que Jürgen Conings est toujours recherché par la police.
Dernièrement menacé par Jürgen Conings, le militaire de 46 ans toujours en fuite et répertorié comme « extrémiste » de droite « potentiellement violent » par l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (Ocam), Marc Van Ranst a dû se cacher dans un endroit tenu secret mais également protégé. Il faut dire que l’homme le plus recherché de Belgique avait été jusqu’au domicile du virologue avec des armes cachées dans sa voiture.
La décision avait donc été prise de mettre Marc Van Ranst et sa famille à l’abri. Depuis onze jours, ils vivent un nouveau « confinement ». Très strict. « Vu les circonstances, ça va bien. On est bien protégé et je tiens à remercier tous les policiers qui s’occupent de ça », explique-t-il à nos confrères de RTL cités par Sudinfo. « Mais c’est un peu énervant car on ne peut pas aller dehors. On ne peut pas aller où on veut, depuis 11 jours je n’ai pas pris l’air », ajoute le virologue.
«On ne doit pas avoir peur»
Marc Van Ranst rassure tout de même : « Il y a quand même des fenêtres et on nous apporte les repas ». Reste que le temps est long même si l’expert continue de travailler et que ses enfants suivent les cours en ligne.
Une situation anxiogène qui ne lui fait cependant pas peur. « Pas du tout. Il y a des policiers armés, on ne doit pas avoir peur », assure-t-il à nos confrères. « Il y a des gens qui veulent me menacer, c’est leur problème, c’est une chose sur laquelle je n’ai pas le contrôle. » Marc Van Ranst en veut cependant à « ces quelques milliers de gens qui soutiennent ce Jürgen Conings, et qui pensent que c’est un héros, qu’il est fantastique, ça, je ne comprends pas, c’est complètement fou. S’il s’était appelé Mohamed, ça serait autre chose. Parce qu’il est blanc et Belge, il est un héros, alors que c’est un terroriste comme les autres ».