Mauvaise nouvelle pour les étudiants de l’ULB : il y a une pénurie de kots
L’Université libre de Bruxelles (ULB) est confrontée à une pénurie de logements étudiants. «Nous recevons entre 4.000 et 6.000 demandes de logement par an, pour une offre en gestion propre de 822 lits».
L’Université libre de Bruxelles (ULB) ne parvient pas à répondre à la demande de logements étudiants, malgré ses efforts. Dans le contexte économique actuel, les jeunes sont toujours plus nombreux à chercher un kot en bon état et à un prix raisonnable dans la capitale. «Nous recevons entre 4.000 et 6.000 demandes de logement par an, pour une offre en gestion propre de 822 lits», détaille Valérie Bombaerts du service communication de l’Université libre de Bruxelles (ULB).
Des loyers de plus en plus élevés
L’ULB constate d’importantes tensions sur le marché du logement étudiant. Elle constate notamment une augmentation des loyers et une fragilité accrue des étudiants. Dès la fin du printemps, ces derniers ne parviennent déjà plus à trouver un logement pour la rentrée suivante. «Les primo-arrivants, les étudiants inscrits plus tardivement, les étudiants venant de l’étranger ou les étudiants sans réseau de contacts à Bruxelles se retrouvent donc dans une situation particulièrement complexe», explique Valérie van Innis du service communication de l’université bruxelloise.
«Sans projeter de date, l’ULB nourrit de fortes inquiétudes pour l’avenir. Les principaux projets immobiliers neufs que l’ULB suit se concrétisent difficilement et lentement, d’une part. D’autre part, dans un contexte de marché tendu, il y a une difficulté accrue de négocier avec les promoteurs des prix abordables réservés pour nos populations étudiantes plus modestes, même en prenant en charge une partie des coûts des loyers sur les budgets sociaux de l’ULB.»
Pas de pénurie en Wallonie
Ce n’est pas tout. Les infrastructures existantes vieillissent et nécessitent également «des investissements conséquents dont la mise en œuvre est ici aussi touchée par des difficultés similaires telles que la lenteur des procédures, la hausse des coûts et l’allongement des délais.»
De leur côté, les universités wallonnes affirment ne pas être concernées par une éventuelle pénurie de kots.
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