Mesures sanitaires: une nouvelle manifestation à Bruxelles réclame la destitution du gouvernement

Pour la septième fois en deux mois, plusieurs centaines de personnes ont entamé dimanche une marche dans les rues de Bruxelles contre les mesures sanitaires.

par
Belga
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Selon les premières constatations, le nombre de participants est toutefois bien inférieur à celui constaté ces dernières semaines, et singulièrement dimanche dernier où plus de 50.000 protestataires avaient été dénombrés à l’occasion d’une manifestation européenne qui s’est achevée dans la violence.

Ce dimanche, le parcours du cortège a toutefois été modifié pour épargner le quartier européen, saccagé par des casseurs dimanche dernier.

Une nouvelle revendication

Les organisateurs, rassemblés sous la plateforme Belgium United For Freedom, ont placé leur action sous un nouveau mot d’ordre, à savoir la destitution du gouvernement.

Pour eux, à la lumière des manifestations de ces dernières semaines, il est maintenant évident que le gouvernement n’entend pas écouter leurs revendications. C’est pourquoi ils ont lancé une pétition pour être entendus à la Chambre des représentants. «Lors de nos précédentes manifestations des 21 novembre, 5 décembre et 19 décembre, nous avions clairement demandé à avoir un débat citoyen sur le CST et l’obligation vaccinale», souligne Sarkis Simonjan, l’organisateur de la manifestation.

«Ces manifestations, ainsi que toutes nos lettres aux différents ministres ainsi qu’au roi, n’ont clairement pas été entendues. Le gouvernement semble donc ne pas vouloir écouter une partie de la population qui ne souhaite pas se faire vacciner, et qui ne veut pas du Covid Safe Ticket».

Face à cette situation, Belgium United For Freedom estime n’avoir plus d’autre choix que de réclamer la destitution du gouvernement.

M. Simonjan pointe aussi l’attitude récente de différents pays européens, comme la Grande-Bretagne ou le Danemark, qui ont levé leurs mesures sanitaires. Que la Belgique ne leur emboîte pas le pas, avec toutes les conséquences économiques que cela implique, est, selon lui, inacceptable.