Mobilisation pour éviter qu’une maman et ses deux enfants soient renvoyés en Érythrée: un «acte inhumain», dénonce le directeur de l’école

Le directeur de l’école communale de Natoye (Hamois) a lancé une pétition pour éviter l’expulsion d’une maman érythréenne, qui réside depuis novembre 2015 au centre d’accueil de la Croix-Rouge de Natoye, et de ses deux enfants.

par
Belga
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Une pétition pour éviter l’expulsion d’une maman érythréenne, qui réside depuis novembre 2015 au centre d’accueil de la Croix-Rouge de Natoye, et de ses deux enfants, a été lancée par le directeur de l’école communale de Natoye (Hamois). Elle a déjà récolté près de 3.000 signatures.

«Nahom a fait toutes ses classes dans notre école»

«Nous accueillons dans notre école communale de Natoye des enfants et leurs parents venant du centre de la Croix-Rouge. Parmi ces familles, il y a celle de Genet, Nahom et Aissatou. Nahom a fait toutes ses classes dans notre école et est maintenant en secondaire à Ciney. Aissatou est née en Belgique et est actuellement en troisième primaire dans notre école. Genet, la maman, a décroché un contrat communal et s’occupe des enfants en garderie après les cours dans notre école», indique le directeur de l’école, Xavier Georges, dans la pétition.

«Nous ne pouvons pas imaginer qu’on les envoie dans un pays qu’ils ne connaissent pas»

Après huit ans de procédure, la maman vient de recevoir l’ordre de quitter le territoire. «J’ai appris cela mercredi dernier via la psychologue qui suit la famille, car Genet est une dame très discrète. Elle a marqué son accord sur cette pétition. Depuis, nous lui avons demandé qu’elle ne quitte pas le centre de Natoye pour éviter d’être placée en centre fermé. Nous tentons de faire tout ce qu’on peut avec nos petits pour nous opposer à cet acte inhumain. Nous avons fait remonter cette pétition à l’Office des étrangers. Cette famille est complètement intégrée, fête Noël et la Saint-Nicolas. Nous ne pouvons pas imaginer qu’on les envoie dans un pays qu’ils ne connaissent pas», a expliqué Xavier Georges à l’agence Belga. La pétition est disponible à cette adresse.

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