Nombre record d’inscrits à la première épreuve de l’examen d’entrée de médecine
Un nombre record d’inscrits participeront la semaine prochaine à la première épreuve de l’examen d’entrée aux études de médecine et de dentisterie en Fédération Wallonie-Bruxelles. Près de 6.700 personnes au total sont en effet attendues ce 6 juillet, soit bien plus que les 4.025 enregistrées l’an dernier à même époque. En juillet 2019, on n’avait dénombré que 3.800 candidats et candidates, contre 3.615 en juillet 2018.
L’épreuve de cette année se déroulera selon des modalités définies avec les universités et le gouvernement. Elles auront lieu en présentiel et de manière décentralisée dans les cinq universités qui proposent un premier cycle en médecine/dentisterie, à savoir l’ULiège, l’UCLouvain, l’ULB, l’UMons et l’UNamur.
Afin de protéger la santé tant des candidats que du personnel encadrant, ces épreuves seront organisées dans le respect des mesures sanitaires d’application (distanciation sociale de 1,5m, port du masque obligatoire durant l’épreuve, gel hydroalcoolique).
Près de 6.700 candidates et candidats sont donc attendus pour l’examen, programmé entre 9h30 et 17h00. Ils et elles seront amenés à répondre par écrit à des questions à choix multiples portant sur les 8 matières évaluées, fixées par décret et réparties en deux catégories : «connaissance et compréhension des matières scientifique» et «communication et analyse critique de l’information».
Une deuxième épreuve en septembre
Tous les inscrits qui réussissent l’épreuve seront admis à entamer leurs études de médecine/dentisterie. Une seconde épreuve sera organisée en septembre. L’an dernier, avec un nombre plus restreint d’inscrits, près de 1.300 personnes avaient réussi l’épreuve, soit bien plus que le nombre de quotas Inami qui est prévu à la fin des six années de cursus pour les nouveaux médecins francophones.
Cette situation pousse le gouvernement fédéral à réclamer à la FWB qu’elle instaure, comme l’a déjà fait la Flandre, un concours d’entrée aux études de médecine afin de mieux faire correspondre le nombre d’étudiants au volume de quotas Inami qui leur sont destinés. L’examen d’entrée en médecine avait été introduit en 2017 en FWB, sur pression du Fédéral déjà.