Nos voisins français paieraient leurs masques et leurs autotests jusqu’à sept fois moins cher que la Belgique
Depuis le début de la pandémie, le masque est l’un de nos meilleurs outils dans la lutte contre la Covid-19, aux côté des autotests. Et contrairement au vaccin, ceux-ci ont un coût... qui s’avère jusqu’à sept fois plus cher en Belgique que chez nos voisins français...
Le masque est devenu l’un des objets les plus présents de notre quotidien depuis que le coronavirus a fait son apparition en mars 2020. Si cet outil était déjà inscrit dans les moeurs en Asie, nous avons dû nous habituer à ce nouvel outil, ô combien important dans la lutte contre la Covid-19. Plus récemment, l’autotest a également fait son apparition, et est devenu indispensable, surtout depuis le début de la vague Omicron. Ces deux indispensables outils représentent un coût suplémentaire pour tous les ménages, et celui-ci n’est pas le même partout.
Nos confrères de la DH ont comparé les prix entre la Belgique et la France, et leur verdict est sans appel: le Belge paie son masque et son autotest beaucoup plus cher que son voisin. Chez nous, un pack de 50 masque chirurgicaux revient (a priori) à 10€, quel que soit le supermarché ou la pharmacie dans lequel on se rend. En France, les prix sont beaucoup plus hétérogènes, mais on retrouve des packs de 50 à 1,99€ chez Leclerc, et 2,99€ chez Super U.
Constat similaire pour les autotests
Même constat du côté des autotests, qui tournaient autour des 8€, même si les prix ont récemment chuté, pour ne coûter que 5-6€, un prix variable en fonction de l’endroit où l’on se fournit. Cela reste beaucoup plus cher qu’en France, où Leclerc et Intermarché vendent des autotests à 1,24€ l’unité. C’est 40% moins cher que Kruidvat, le moins cher en la matière chez nous, qui fournit des autotests pour 2,99€.
À raison d’une utilisation estimée à un masque par jour, un citoyen français pourrait ne pas débourser plus de 15 € par an pour se procurer une protection buccale là où un citoyen belge devrait sortir 73 € de son portefeuille.
Si l’on met donc ces deux dépenses côte à côte, on se rend bien vite compte que le Belge peut payer sept fois plus cher qu’en Franc ces outils dans la lutte contre la Covid-19, si pas plus.