Port du masque: de nouvelles règles vont entrer en vigueur, pas de changement à Bruxelles
L’obligation de porter un masque sera encore d’application dans quelques cas, comme les transports publics, les gares, stations fermées et aéroports, les établissements de soin et les professions de contact, a-t-on appris vendredi à bonne source, alors que la réunion du comité de concertation était toujours en cours. Elle vaudra aussi pour les événements rassemblant plus de 500 personnes où un «covid safe ticket» ne peut être exigé.
Au travail, dans l’Horeca et dans les commerces, le masque ne sera plus imposé dès lors qu’une distance entre les personnes peut être respectée.
La règle fera office de socle fédéral, précisait-on, mais les Régions pourront prendre des mesures additionnelles. Tant Bruxelles que la Wallonie, où la situation est moins bonne qu’en Flandre, se sont montrées plus soucieuses derniers jours de conserver des mesures plus restrictives.
Maintenu tel quel à Bruxelles
En Région bruxelloise, l’obligation du port du masque sera maintenue dans les secteurs où elle est actuellement d’application, notamment les commerces, a fait savoir vendredi le cabinet du ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort, à l’issue du comité de concertation.
Le Comité de concertation a décidé d’assouplissements dans les mesures de lutte contre la propagation du coronavirus, à l’échelle du pays. La situation épidémiologique et vaccinale est cependant très contrastée d’un territoire à l’autre.
«À Bruxelles, cette situation ne permettra pas d’adopter les mêmes assouplissements le 1er octobre. Outre l’entrée en vigueur du «covid stafe ticket» (CST) pour plusieurs secteurs, l’obligation du port du masque devra être maintenue dans les secteurs où elle s’applique actuellement pour toute la Belgique, notamment dans les commerces. Ceux-ci ne seront en effet pas soumis au CST, notamment pour permettre l’accès à tous aux commerces essentiels, mais en conséquence, le port du masque y restera obligatoire. Il en ira de même pour les activités de contacts», a expliqué le cabinet.