Pour Bouchez et Lachaert, il faut travailler au moins 20 ans pour toucher la pension minimum

Les présidents du MR Georges-Louis Bouchez et de l’Open Vld Egbert Lachaert veulent 20 ans de travail pour la pension minimum.

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Belga avec rédaction en ligne
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Les présidents du MR Georges-Louis Bouchez et de l’Open Vld Egbert Lachaert plaident, dans une interview commune accordée au journal Le Soir, pour un seuil minimum de 20 ans de travail pour pouvoir bénéficier d’une pension minimum.

Deux niveaux de pension minimale

«Nous proposons vingt ans. Ce peut être aussi à temps partiel. Ce n’est pas juste de dire à quelqu’un qui a travaillé toute sa vie qu’il va avoir la même chose que quelqu’un qui n’a pas travaillé», estime le président des libéraux flamands, alors que le dossier revient sur la table du gouvernement cette semaine. Et son homologue francophone de renchérir: «notre philosophie, c’est que pour obtenir la pension minimale telle qu’on est en train de la fixer, il faut avoir bossé de façon effective. Il n’est donc pas exclu d’avoir deux niveaux de pension minimale. (…) Nous pensons à une pension minimale qui resterait au niveau actuel pour les personnes qui seraient allocataires et envisageons d’augmenter l’autre pension minimale, réservée à celles et ceux qui ont un certain nombre d’années de travail.»

Vers une pension à temps partiel pour ceux qui veulent continuer à travailler?

Les présidents des partis libéraux remettent également sur la table l’idée d’une pension à temps partiel imaginée sous le gouvernement Michel. «Quelqu’un qui travaille à 62 ou 63 ans et qui a envie de prolonger parce qu’il en a la faculté, cela profite à chacun. Plus on va augmenter le taux d’activité, plus on va avoir besoin de tout le monde», estime M. Bouchez.

«La porte n’est pas fermée sur les 42 ans de carrière (pour une pension complète, NDLR), mais alors ce doit être essentiellement des périodes effectivement travaillées», complète Egbert Lachaert. «Et il ne faut pas toucher aux réformes entreprises sous la législature Michel, car le système doit être finançable, et là, il ne l’est pas.»