Pourquoi les mois d’été sont-ils les plus dangereux pour les enfants piétons?
Près de 40% des accidents impliquant des enfants piétons ont lieu entre juin et septembre, avertit lundi l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR). À titre de comparaison, seuls 19% d’adolescents (12-17 ans) et 27% d’adultes (18-64 ans) sont impliqués dans des accidents de la route en tant que piétons durant les mois d’été.
Ce constat s’accompagne de quelques conseils à destination des parents pour éviter ces accidents. Les experts partent en effet du principe que les enfants de moins de 12 ans ne sont pas en mesure d’anticiper seuls les dangers de la route.
Des bons conseils
Le premier conseil est d’apprendre aux enfants à bien traverser la route. En effet, huit accidents de la circulation sur 10 impliquant des enfants piétons ont lieu lors d’une traversée. Il est dès lors primordial de leur inculquer les différentes étapes de réflexion qui doivent précéder une traversée et les encourager à être patients plutôt que de se précipiter. La période estivale est propice à cet enseignement, explique l’AWSR.
Selon l’Agence, il est également nécessaire de sensibiliser les enfants à leur propre manque de visibilité. Celui-ci intervient en effet deux fois plus souvent dans les accidents impliquant des enfants piétons lors de traversée de la route. Le choix des habits revêt une grande importance en la matière, les couleurs vives sont à privilégier. Apprendre aux enfants à communiquer clairement leurs intentions pour s’assurer d’avoir été vus et à remercier ceux qui prêtent attention à eux peut permettre de les aider à gagner en assurance, précise l’AWSR.
Explications et exercices
Celle-ci souligne aussi l’importance d’expliquer les règles aux enfants et de les aider à anticiper les dangers. Cela commence par les explications des bases du code de la route: regarder à gauche et à droite avant de traverser, la signification d’un feu rouge, etc. Les enfants doivent pouvoir comprendre les endroits qui leur sont réservés en tant qu’usagers faibles et identifier les situations à risque.
Enfin, l’AWSR insiste sur l’importance de permettre à l’enfant de s’exercer afin de mieux comprendre comment être en sécurité dans la circulation. L’exercice donne l’opportunité à l’enfant de prendre confiance en sa mobilité en commençant dans des lieux qu’il connaît bien. Ensuite, l’apprentissage peut se faire progressivement dans les modes de déplacement en débutant en tant que piéton pour ensuite utiliser le vélo ou d’autres moyens de transport.