Près de 40% des travailleurs estiment que la pandémie a un impact négatif sur leur mental

Au total, 39 % de travailleurs estiment que la crise due au coronavirus a un impact négatif sur leur santé mentale, selon les derniers résultats d’une étude effectuée par l’Antwerp Management School (AMS), l’Université de Gand et B-Tonic. Un répondant sur trois constate, par ailleurs, un effet positif.

par
Belga
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Il s’agit de la sixième enquête à grande échelle menée par l’Antwerp Management School (AMS), l’Université de Gand et B-Tonic auprès de 2.286 employés et 327 employeurs en novembre et décembre 2021.

L’étude montre pour la première fois un impact positif de la pandémie sur le bien-être au travail. «Un nombre important de personnes profite des mesures liées à la crise du coronavirus, comme le télétravail», selon la chercheuse de l’AMS, Kathleen Vangronsvelt.

L’enquête montre que l’autonomie au travail, un soutien du management et un bon dialogue entre l’employeur et l’employé, ont un impact important sur la façon dont les travailleurs traversent la crise sur le plan mental et professionnel.

Un effet négatif sur la motivation

Trois employeurs sur quatre restent préoccupés par le bien-être mental de leurs employés. Près d’un salarié sur cinq (18 %) déclare encore ne pas se sentir en bonne santé mentale. Trente-huit pour cent des employés interrogés craignent un effet négatif de la crise sur leur motivation au travail, contre 28 % en mars 2020.

Environ 6 personnes interrogées sur 10 (57 %) estiment que le télétravail a un effet positif sur l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Vingt-sept pour cent estiment au contraire qu’il a un effet négatif. «Les femmes interrogées sont clairement plus favorables au télétravail que les hommes», explique le professeur en économie du travail Stijn Baert (UGent). Toutefois, certaines préoccupations subsistent. «Ainsi, 3 personnes sur 10 craignent un effet négatif sur leurs perspectives de promotion. 5 sur 10 craignent un effet négatif sur le lien avec leur employeur et 6 sur 10 craignent un effet négatif sur le lien avec leurs collègues», conclut M. Baert.