Près de 500 enfants évacués d’Afghanistan grâce à l’opération Red Kite
Au total, neuf vols en provenance d’Islamabad transportant des personnes évacuées d’Afghanistan ont atterri à l’aéroport militaire de Melsbroek, ont fait savoir vendredi les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Sophie Wilmès et Ludivine Dedonder, et le secrétaire d’Etat à l’Asile, Sammy Mahdi.
Le dernier avion s’est posé vendredi. Ce sont ainsi 1.216 personnes évacuées d’Afghanistan qui sont arrivées en Belgique. Parmi elle, 187 personnes étaient destinées à d’autres pays de l’UE. Les personnes à destination de la Belgique ont été amenées à la caserne major Housiau de Peutie (vilvorde), où leur identité et leurs documents ont été contrôlés et où elles ont été soumises à un test COVID.
On recense également 106 personnes à destination de la Belgique qui sont passées par d’autres pays de l’UE. Au total, 1.135 personnes destinées à la Belgique y sont arrivées jusqu’à présent. Un nombre supplémentaire est attendu dans les prochains jours via d’autres pays de l’Union européenne, ont précisé les trois membres du gouvernement fédéral.
Près de la moitié d’enfants
Parmi les passagers se trouvaient 503 Belges avec des membres de leur famille. Il y a eu 496 enfants évacués, soit 45% du total.
En plus des Belges et des membres de leurs familles, d’autres personnes ont également été évacuées parce qu’elles étaient en «danger aigu» face à la menace des talibans en raison de leurs activités passées ou de leur profil. Parmi celles-ci, 111 ont travaillé pour l’armée belge et les Affaires étrangères, et 185 au profit d’organisations de défense des droits des femmes et des droits de l’homme.
Par ailleurs, 297 personnes appartiennent à la catégorie des personnes ayant une carte de séjour belge et leur famille.
Le rapport hommes-femmes est de 51% contre 49%. Après être arrivées et avoir été contrôlées à Peutie, la plupart des personnes sont retournées chez elles en Belgique. Les Afghans qui n’avaient pas encore de titre de séjour ont entamé une procédure en vue d’en obtenir un, soit par le regroupement familial, soit par une procédure d’asile.