Seules deux salles de fitness ont été contrôlées pour le compteur CO2

Près de 2.500 établissements horeca ont été contrôlés pour le compteur de CO2 obligatoire, mais seuls deux contrôles ont été menés dans les salles de fitness. La supervision revient à deux services publics fédéraux différents, l’un contrôle systématiquement, l’autre uniquement en cas de signalement, relève De Standaard mardi dans ses colonnes.

par
Belga
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Face à cette situation, le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, a indiqué, ce mardi matin dans l’émission De Ochetnd (Radio 1) «qu’il n’y avait pas mort d’homme» mais qu’il en parlerait avec son collègue en charge de l’Economie, Pierre-Yves Dermagne.

Selon le ministre, une période de transition reste nécessaire, une ventilation optimale demandant des investissements.

Pour rappel, un compteur de CO2 est désormais obligatoire pour tous les établissements horeca et les salles de fitness. Il doit être visible et ne peut se situer près d’une porte ou d’une fenêtre. Si le compteur avertit que le taux de CO2 présent dans l’air dépasse les 900 ppm, un plan d’action doit être mis en place. Si la barre des 1.200 ppm est dépassée, l’espace doit être vidé et fermé.

Entre le 9 juin et le 21 septembre, plus de 2.490 établissements ont été contrôlés. Dans 889 cas, le compteur n’était pas en ordre. Dans la plupart des cas, il n’y avait pas compteur, ou les données ne pouvaient pas correctement être relevées. Cependant, aucun établissement n’a dû fermer ses portes pour autant.

Sur la même période, à peine deux centres de fitness ont été contrôlés. Pour l’un d’entre eux, le compteur n’était pas en ordre.

Cette différence de traitement est imputable aux différents services d’inspection. Les établissements horeca sont contrôlés par le SPF Santé publique, alors que les salles de fitness relèvent du SPF Economie, où les contrôles des compteurs de CO2 ne sont pas une priorité. «Il n’y a pas pour le moment de contrôle systématique des centres de fitness», affirme Lien Meurisse, porte-parole du SPF Economie. «Les enquêtes que nous entamons se font toujours sur la base d’un signalement».