Soupçons de «piqûres sauvages» au festival We R Young: pas de substance nocive trouvée après des tests approfondis

Les tests approfondis effectués sur les échantillons d’urine prélevés sur les quatre jeunes qui s’étaient sentis mal mercredi lors du festival pour adolescents We R Young à Hasselt n’ont révélé la présence d’aucune substance nocive.

par
Belga
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Les résultats des analyses effectuées par le laboratoire de la police judiciaire sur les échantillons de sang prélevés à la demande du parquet du Limbourg sont, quant à eux, toujours attendus.

Il n’y a à ce stade aucune preuve formelle reliant ces événements au nouveau phénomène appelé «needle spiking». Des analyses plus approfondies ont été menées dans un second temps par l’hôpital de Hasselt où quatre jeunes gens avaient été conduits. Un cinquième adolescent s’était rendu, quant à lui, dans un autre établissement.

L’hôpital de Hasselt a effectué des tests en laboratoire afin de détecter la présence possible d’environ 200 substances mais sans résultat. «Cela signifie qu’aucune substance nocive n’a été trouvée après ce deuxième test», a déclaré vendredi la magistrate de presse Anja De Schutter du parquet du Limbourg.

Festival interrompu après 24 malaises

Lors du festival We R Young mercredi, un premier jeune qui ne se sentait pas bien s’est présenté vers 17h00 au poste de secours. Ce dernier a été rapidement suivi par d’autres présentant des symptômes d’hyperventilation, des nausées et des maux de tête. Un total de 24 adolescents se sont ainsi présentés au poste de secours. Un jeune homme a été désigné sur les réseaux sociaux comme responsable potentiel des piqûres mais le parquet du Limbourg a indiqué qu’aucune preuve n’avait été trouvée.

«Le garçon a été fouillé et interrogé mais absolument rien n’a été trouvé. Le parquet n’a aucun suspect pour l’instant», a encore précisé Anja De Schutter.